nous avons donn��s sur le testament de Virgile, dans notre Choix _des Testaments anciens et modernes, remarquables par leur importance, leur singularit��_, etc.; Paris, Renouard, 1829, 2 vol. in-8��. (VOY. tom. II, pp.346-49.)]
[5: Le palme de Naples est de 9 pouces 7 lignes.]
[6: M. Lemaire, ��diteur de la grande Bibliotheca classica latina, Parisiis, 1819-1833, 142 vol, in-8��, n'est point d'avis que ce distique soit de Virgile, ou du moins il le critique tr��s-s��v��rement: Distichon hoc,dit-il, _passim laudatur; est tamen tam jejunum, tam ineptum ut nemini facil�� fraudem faciat._ (VOY. l'��dition du Virgile de sa collection; Parisiis, 1822, 7 vol in-8��; tom. VII, p. 281, en note.) Nous dirons cependant que cette ��pitaphe a toujours ��t�� attribu��e �� Virgile; et m��me que, r��dig��e avec simplicit��, sans ostentation, sans orgueil, elle nous semble conforme au caract��re et �� la modestie du po��te. Ce qu'il y a de singulier, c'est que ses travaux po��tiques ont commenc�� par une ��pitaphe, et qu'il les a finis par la sienne propre.]
[7: Cet amateur est M. Li��geard fils, �� l'obligeante g��n��rosit�� duquel nous devons le rameau dont nous avons parl�� en t��te de ce M��moire; nous le prions de recevoir ici l'expression de notre reconnaissance, tant pour ce curieux pr��sent, que pour les d��tails plus curieux encore qu'il a bien voulu nous donner sur l'��tat actuel du tombeau, de la montagne, de la grotte, etc.]
[8: Cette ��dition des Elz��virs, de 1676, quoique moins belle que celle de 1636, est tr��s-recherch��e parce qu'elle est beaucoup plus correcte. Voici quelques prix auxquels certains exemplaires de cette ��dition ont ��t�� port��s dans des ventes publiques.
Chez M. Cr��venna, en 17789, exempl. rel. en mar. bl., n�� 3823 de son catalogue; adjug�� au prix de 375 fr.
Chez M. de Cotte, en 1804, exempl. rel. m. r., n�� 969 de son catalogue; vendu 320 fr.
Chez M. Larcher, en 1814. exempl. rel. m. violet, n�� 999 de son catalogue, vendu 280 fr.
Chez M. de Mac-Carthy, en 1817, exempl. rel. v. dor��, n�� 2553 de son cat., adjug�� au prix de 365 fr.
Chez M. B��rard, en 1829, exempl. rel. m. bl., n�� 542 du catalogue, vendu 221 fr.
Nous pourrions citer beaucoup d'autres prix, mais inf��rieurs, tels que 163 fr., 130 fr., 128 fr., etc. (Extrait de notre *Bibliographie Sp��ciale* _des Elz��virs de choix, les plus pr��cieux, et les seuls dignes de figurer dans le cabinet d'un v��ritable amateur_; ouvrage encore in��dit, pr��sentant la description, condition et valeur des plus beaux exemplaires adjug��s dans les ventes les plus remarquables depuis 1738.)]
[9: Cette strophe en rappelle une plus ridicule encore, qui fait partie d'un hymne ancien en l'honneur de S. Christophe dont la statue colossale ��tait jadis �� l'��glise Notre-Dame de Paris. De quel si��cle est cet hymne? Nous l'ignorons; mais on va voir que la latinit�� des Santeuil de ce si��cle diff��rait beaucoup de celle de notre Santeuil moderne:
O magne Christophore, Qui portasti Jesu-Christe Per mare Rubrum Et non franxisti crurum! Sed hoc non est mirum, Quia tu es magnum virum.
Nous avons vu des actes latins des Xe et XIe si��cles, o�� les r��gles de la grammaire sont observ��es comme dans cette strophe.]
[10: Ce cardinal, l'une des illustrations litt��raires du XVIe si��cle et qu'on regarde comme le restaurateur de la bonne latinit��, ��tait si scrupuleux sur la puret�� de son style, qu'il avait, dit-on, dans son cabinet quarante tiroirs par lesquels il faisait passer ses ��crits �� mesure qu'il les avait corrig��s; et il ne les publiait qu'apr��s qu'ils avaient subi ces quarante ��preuves ��puratoires. Ce rigorisme de longue ��puration de style ne conviendrait gu��re aujourd'hui, ��poque o�� l'on desserre chaque jour volume sur volume avec une telle rapidit�� que le premier tiroir du cardinal serait vraiment superflu.]
[11: Sannazar avait pris le nom d'Actius Sincerus �� la sollicitation de Pontanus qui, lui-m��me, avait chang�� son pr��nom Jean en celui de Jovianus, lorsqu'il fut ��lu Pr��sident de l'Acad��mie Napolitaine. C'��tait alors l'usage parmi les gens de lettres.]
[12: Il avait cependant ��t�� mis, ainsi que celui de Tite-Live, dans toutes les biblioth��ques publiques, du temps des empereurs; il n'y a que ce brutal et insens�� Caligula qui eut l'id��e de les ?ter et de d��truire les ouvrages de Virgile; ce n'est certes pas la moins absurde de toutes ses extravagances.
On a parl�� dans le Mus��e des familles, 1838, tom. V, p.221, d'un portrait de Virgile, que l'on dit le seul authentique et qui aurait ��t�� copi�� sur un manuscrit des oeuvres du po��te, datant du IVe si��cle; cette copie qui appartenait d'abord �� l'abbaye de Saint-Denis, serait pass��e dans la biblioth��que du Vatican. Il suffit de lire cet article et surtout les d��tails de la physionomie, pour ��tre convaincu que ce n'est point l�� le portrait de Virgile; c'est une esp��ce de caricature hideuse, griffonn��e et enlumin��e dans le moyen age. L'auteur finit ainsi sa description: ?La t��te
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