est ainsi figur��e:
D. O. M.
Da sacro cineri flores: hic ille Maroni Sincerus[11] musa proximus et tumulo.
VIXIT ANN. LXII. AN. DOM. M.D. XXX.
Cette ��pitaphe a ��t�� ainsi d��lay��e en fran?ais dans le _Voyage pittoresque_ de Saint-Non, t. I, p. 87:
Passant, jetez ici des fleurs �� pleines mains, L'immortel Sannazar repose en cet asile; Il est sur le Parnasse assis pr��s de Virgile, Et leurs deux tombeaux sont voisins.
On aurait pu mieux faire; et la traduction de notre c��l��bre Lamonnoye, sans ��tre parfaite, est cependant pr��f��rable �� la pr��c��dente:
Ci g?t dont l'esprit fut si beau, Sannazar, ce po��te habile, Qui, par ses vers divins, approche de Virgile Plus encor que par son tombeau.
D'Alembert rapporte dans l'Histoire de l'Acad��mie fran?aise, t. III, p. 517, que la ville de Mantoue, pour honorer d'une mani��re plus sp��ciale son po��te ch��ri, fil placer sa t��te dans ses armoiries. Quant au v��ritable portrait de Virgile, on n'a pas la certitude de le poss��der[12]. Un ancien buste en marbre dont nos conqu��tes en Italie avaient enrichi le mus��e de Paris, rend assez bien cette expression douce et m��lancolique que la tradition donne �� la figure de Virgile, d'apr��s son caract��re connu. Mais on n'a aucune preuve que ce buste soit v��ritablement antique et fait sur le mod��le vivant, pas m��me sur le portrait qu'Alexandre S��v��re avait dans son oratoire, avec ceux d'Hom��re, d'Orph��e, d'Abraham, de J��sus-Christ, d'Appollonius de Thyanes, etc., etc.
Enfin les derniers hommages publics rendus �� Virgile datent de la fin du dernier si��cle. Pendant les guerres qui ont eu lieu en Italie, la m��moire du grand po��te n'a point ��t�� indiff��rente �� plusieurs de nos g��n��raux, surtout dans les lieux o�� des souvenirs particuliers le signalent davantage �� la post��rit��. Par exemple, le g��n��ral Miollis, commandant �� Mantone en 1797, ordonna qu'une f��te solennelle f?t c��l��br��e en l'honneur de Virgile, et il cr��a dans cette ville un forum auquel il donna le nom du po��te. En outre, il fit ��lever un ob��lisque dans le lieu pr��sum�� de sa naissance.
Le g��n��ral Championnet, s'��tant empar�� de Naples, le 23 janvier 1799, profita des premiers instants de la victoire pour s'occuper de la restauration du tombeau de notre po��te. Si cette restauration a eu lieu, elle a malheureusement laiss�� peu de traces.
Nous terminons ici cette notice, dont le seul but a ��t�� de faire conna?tre un peu plus en d��tail la vieille ruine du Pausilipe, connue dans tous les temps sous le nom de tombeau de Virgile[13], et de mettre sur la voie ceux qui voudraient approfondir davantage la question de savoir si ce monument remonte r��ellement au si��cle d'Auguste.
* * * * *
*Notes*
[1: Une note sur le mont Pausilipe est renvoy��e �� la fin du M��moire.]
[2: Cette vie est attribu��e ?lius Donatus, c��l��bre grammairien qui vivait en 354, et qui a ��t�� le pr��cepteur de St. J��r?me. On pense que cette biographie peut bien avoir ��t�� compos��e dans le principe par cet ?lius Donat, mais qu'ensuite elle a ��t�� alt��r��e par un autre Donat, nomm�� Tiberius Claudius Donatus, qui a v��cu post��rieurement �� ?lius, et plus alt��r��e encore par les copistes et par les l��gendaires qui y ont ajout�� des prodiges attribu��s �� Virgile dont ils ont fait un magicien, un homme �� sortil��ge.
Cependant il faut convenir que les d��tails de la vie de ce po��te ne sont connus que par cet ouvrage, et qu'ils paraissent tr��s-av��r��s dans tout ce qui ne tient point aux fables et aux superstitions dont on a surcharg�� ce livre dans le moyen age.]
[3: Virgile avait alors 51 ans 11 mois et 8 jours, ��tant n�� dans les environs de Mantoue, sous le consulat de Licinius Crassus et de Cn. Pompeius Magnus, le jour des ides d'octobre, l'an 684 de R., c'est-��-dire le 15 octobre de l'an 70 av. J.-C. Si l'on est d'accord sur cette date, on ne l'est pas ��galement sur le lieu pr��cis de sa naissance. Les Anciens ont tous nomm�� Andes comme devant ��tre ce lieu; mais o�� ��tait cet Andes? Maffei l'a cherch�� aux environs de Cavriana et de Volta dans le V��ronnais; l'historien Visi de Mantoue le suppose �� sept lieues de cette ville, pr��s de Rivalta. Les savants ��taient partag��s entre ces deux opinions, quand M. Casali, dans son M��moire _Del Inogo natale di Virgilio; Mantoue, 1800, in-4�� de 40 p._, a cherch�� �� prouver par des autorit��s et des arguments difficiles �� r��futer, que Maffei et Visi se sont tromp��s, et que l'endroit autrefois appel�� Andes est le m��me village qui porte aujourd'hui le nom de Peiola. Il faut cependant convenir que cette opinion n'est pas nouvelle; elle avait ��t�� soutenue par plusieurs savants italiens; mais l'autorit�� de Maffei et de Visi l'avait fait r��voquer en doute; M. Casali l'a r��tablie et appuy��e de raisonnements qui paraissent sans r��plique.]
[4: On peut consulter les d��tails que
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