PLAN M?‰RIDIEN; PASSAGE AU M?‰RIDIEN.
=12.= Quand un observateur suit avec le th??odolithe le mouvement d'une ??toile qui s'??l?¨ve, ?? partir d'une certaine hauteur, 15?° par exemple, l'aiguille du limbe horizontal (fig. 8) ayant la position IE, il voit cet astre monter constamment jusqu'?? une certaine hauteur, puis, au del?? de ce point culminant, descendre continuellement. D'apr?¨s le mouvement de la lunette sur le limbe vertical, il remarque que les hauteurs de l'??toile, dans le mouvement descendant, sont ??gales chacune ?? chacune ?? celles du mouvement ascendant, mais se retrouvent dans un ordre inverse; cette circonstance attire naturellement son attention sur la position culminante de l'??toile. Supposons qu'il cesse d'observer quand l'??toile est revenue ?? la hauteur de 15?°, l'aiguille du limbe horizontal ayant la position ID; la position culminante de l'??toile qui para??t tenir le milieu entre toutes les positions observ??es doit se trouver dans le plan vertical moyen, celui dont la trace sur le limbe horizontal divise l'angle DIE en deux parties ??gales. En effet, si l'observateur, ayant trac?? sur le limbe cette bissectrice IM, recommence le lendemain ?? observer l'??toile, il la voit constamment monter jusqu'?? ce que l'aiguille ait la direction IM, puis descendre continuellement, et cela, quelle que soit la hauteur ?? laquelle il recommence l'observation.
Bien plus, s'il observe ensuite de la m?ame mani?¨re le mouvement d'une autre ??toile quelconque, ?? partir d'une de ses positions les plus rapproch??es de l'horizon, il la voit monter constamment jusqu'?? ce qu'elle soit arriv??e dans ce m?ame plan vertical AIM, puis descendre continuellement quand elle l'a travers??e.
De semblables observations constatent ce qui suit:
=13.= PLAN M?‰RIDIEN. Il existe pour chaque lieu un plan vertical, nomm?? plan m??ridien, qui contient les positions culminantes de toutes les ??toiles, et divise en deux parties ??gales et sym??triques chacune des courbes qu'elles d??crivent au-dessus de l'horizon.
=14.= PASSAGES AU M?‰RIDIEN. Chaque ??toile dans sa r??volution diurne traverse deux fois le plan m??ridien: la premi?¨re fois au point le plus ??lev?? de sa courbe diurne, c'est le passage sup??rieur ou la culmination de l'??toile; la seconde fois au point le plus bas de la m?ame courbe, c'est le passage inf??rieur.
Si on observe une ??toile qui se l?¨ve, on la voit monter depuis son lever jusqu'?? son passage sup??rieur, puis descendre jusqu'?? son coucher; son passage inf??rieur a lieu au-dessus de l'horizon.
Si on observe une ??toile circumpolaire, c'est-??-dire une des ??toiles qui ne se l?¨vent ni ne se couchent, ?? partir d'un passage inf??rieur, on la voit monter ?? l'orient, d'un c?′t?? du plan m??ridien, jusqu'?? son passage sup??rieur, puis descendre de l'autre c?′t?? de ce plan jusqu'?? un nouveau passage inf??rieur[6].
[Note 6: Dans l'une et l'autre observations, la dur??e du mouvement descendant est pr??cis??ment ??gale ?? celle du mouvement ascendant.]
=15.= On appelle m??ridienne d'un lieu l'intersection du plan m??ridien et du plan horizontal.
Le plan m??ridien joue un tr?¨s-grand r?′le en astronomie; pour le conna??tre, il suffit de d??terminer la m??ridienne, puisque ce plan passe par une ligne d??j?? connue, la verticale.
La mani?¨re de d??terminer la m??ridienne est, ?? la rigueur, suffisamment indiqu??e n?o 12; mais ?? cause de l'importance de cette d??termination, nous croyons devoir l'exposer ?? part, pour plus de pr??cision.
=16.= D?‰TERMINATION DE LA M?‰RIDIENNE. On vise, avec la lunette du th??odolithe, une ??toile d??j?? arriv??e ?? une certaine hauteur au-dessus de l'horizon du lieu, ?? 15?° par exemple, mais non encore parvenue ?? sa culmination. On serre la vis de pression de mani?¨re que la lunette conserve sa position actuelle, LOH = 15?°, sur le limbe vertical (fig. 8); en m?ame temps on note bien exactement la position de l'aiguille sur le limbe horizontal; soit IE, par exemple. Puis, l'??toile continuant son mouvement, on la suit des yeux, jusqu'?? ce que, ayant d??pass?? son point de culmination, elle soit sur le point de revenir ?? la m?ame hauteur de 15?°. Alors on fait mouvoir le limbe vertical de mani?¨re ?? ?atre en mesure de viser l'??toile quand elle sera revenue ?? cette hauteur, ce qui arrive quand le plan vertical passant par l'??toile, on retrouve celle-ci ?? la crois??e des fils de la lunette dont la direction est toujours telle que LOH = 15?°.
[Illustration: 018, Fig. 8.]
L'aiguille horizontale occupe alors une certaine position ID sur le limbe horizontal. On divise l'arc ED en deux parties ??gales au point M; on tire IM; la ligne IM est la direction de la m??ridienne.
Si on recommence l'op??ration en visant l'??toile ?? une hauteur diff??rente de 15?°, on trouvera un angle horizontal diff??rent D'IE'; mais cet angle a la m?ame bissectrice IM que DIE. En observant de la m?ame mani?¨re une ??toile quelconque, on trouve toujours la m?ame bissectrice IM.
La m??thode que nous venons d'indiquer pour trouver la m??ridienne est connue sous le nom de m??thode des hauteurs ??gales ou correspondantes[7].
[Note 7: La m??ridienne peut aussi se d??terminer
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