On appelle verticale d'un lieu la direction de la pesanteur en ce lieu; cette direction est indiqu??e par le fil ?? plomb, petit appareil que tout le monde conna??t.
Z?‰NITH, NADIR. La verticale prolong??e perce la sph?¨re c??leste en deux points oppos??s, l'un situ?? au-dessus de nos t?ates et visible, appel?? z??nith; l'autre invisible, appel?? nadir.
PLAN VERTICAL. On nomme plan vertical, ou simplement vertical, tout plan qui passe par la verticale.
PLAN HORIZONTAL. On appelle ainsi tout plan perpendiculaire ?? la verticale; toute droite situ??e dans un pareil plan est une horizontale.
HORIZON. On appelle horizon d'un lieu la courbe circulaire qui, limite sur la terre la vue de l'observateur. Quand celui-ci est ?? la surface m?ame de la terre, cette courbe est l'intersection de la sph?¨re c??leste par le plan horizontal qui passe par l'?“il de l'observateur.
Quand on s'??l?¨ve ?? une certaine hauteur, la partie visible de la terre s'agrandit; les rayons visuels qui vont aux divers points de l'horizon apparent ne sont plus dans le plan horizontal qui passe par l'?“il de l'observateur, mais au-dessous, et forment avec ce plan un angle qui est toujours tr?¨s-petit; cet angle s'appelle la d??pression de l'horizon apparent.
Le plan parall?¨le ?? l'horizon, qui passe par le centre de la terre, se nomme l'horizon rationnel ou astronomique.
En cherchant ?? conna??tre avec pr??cision les lois du mouvement diurne on est naturellement conduit ?? consid??rer les diverses positions que prend une ??toile au-dessus de l'horizon. Ces positions se d??terminent ?? l'aide d'un instrument nomm?? th??odolithe.
Avant de d??crire le th??odolithe, nous dirons quelques mots de la lunette astronomique qui fait partie de cet appareil comme de plusieurs autres instruments d'observation.
[Illustration: 011, Fig. 3]
=8.= LUNETTE ASTRONOMIQUE. Elle se compose d'un tube aux extr??mit??s duquel sont deux verres lenticulaires (fig. 3), un grand verre O dirig?? vers l'objet, et qui, pour cette raison, se nomme objectif; l'autre, tr?¨s-petit, derri?¨re lequel on place l'?“il, et qu'on nomme oculaire. Les rayons lumineux envoy??s par un objet se brisent en traversant l'objectif, et viennent former dans l'int??rieur de la lunette, ?? l'endroit qu'on nomme foyer, une image renvers??e de l'objet; ?? l'aide de l'oculaire on regarde cette image comme avec une loupe[3].
R?‰TICULE. Afin de donner plus de pr??cision ?? la vis??e, on place au foyer de la lunette, en a, pr?¨s de l'oculaire, une petite plaque perc??e d'un trou circulaire dans lequel sont tendus deux fils tr?¨s-fins, perpendiculaires entre eux, qui se croisent au centre (V. dans la figure le cercle rr'); ce petit appareil se nomme r??ticule. Quand on vise une ??toile, on fait mouvoir la lunette de mani?¨re que l'image de l'astre, venant se placer exactement au point a de croisement des fils du r??ticule, soit occult??e par ce point a.
La direction du rayon visuel suivant lequel nous voyons l'??toile, co?ˉncide alors avec l'axe optique de la lunette. Cet axe optique, aO, qui joint le point a, de crois??e des fils, ?? un point d??termin?? O de l'objectif, a une position pr??cise par rapport aux parois solides du tube. Il est donc facile de suivre la direction du rayon visuel sur un cercle divis?? plac?? ?? c?′t?? de la lunette, parall?¨lement ?? cet axe; il est ??galement facile de donner ?? la ligne de vis??e une direction indiqu??e, ?? priori, sur le cercle[4].
[Note 3: V. les Trait??s de physique pour la description plus d??taill??e des lunettes et l'explication des ph??nom?¨nes de la vision.]
[Note 4: Quand nous parlerons de l'axe d'une lunette astronomique, il s'agira toujours de l'axe optique qu'il ne faut pas confondre avec, son axe g??om??trique; mais, comme il importe pour la nettet?? de la vision que ces deux axes soient aussi rapproch??s que possible, on peut fort bien, quand il ne s'agit que de se figurer approximativement la direction des rayons visuels, les supposer dirig??s suivant l'axe g??om??trique de la lunette.]
L'emploi de la lunette astronomique augmente la puissance de la vision et fait conna??tre avec une tr?¨s-grande pr??cision les directions dans lesquelles se trouvent les objets observ??s.
Dans les observations de nuit on est oblig?? d'??clairer le r??ticule. Pour cela on dispose, ?? l'extr??mit?? de la lunette, en avant de l'objectif, une plaque inclin??e, perc??e d'une ouverture circulaire qui laisse entrer dans la lunette les rayons lumineux ??man??s de l'astre. Une lampe plac??e ?? c?′t??, ?? une certaine distance de la lunette, ??claire cette plaque qui, recouverte d'une couche d'un blanc mat, ??claire l??g?¨rement par r??flexion le r??ticule.
[Illustration: 013, Fig. 4.]
=9.= TH?‰ODOLITHE. Le th??odolithe se compose essentiellement d'un cercle vertical divis??, qu'on nomme limbe vertical, mobile autour d'un axe vertical AB qui passe par son centre O, et d'un autre cercle horizontal, ??galement divis??, ayant son centre I sur l'axe (fig. 4); une lunette astronomique L'L est mobile autour d'un axe gOg' perpendiculaire au limbe vertical. L'axe de la lunette perpendiculaire ?? gOg' se meut parall?¨lement au limbe vertical. Une vis
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