cadran divisé en vingt-quatre parties égales est
parcouru par une aiguille dans l'espace d'un jour sidéral; cette
aiguille parcourt donc une division dans une heure sidérale. Deux
autres aiguilles marquent les minutes et les secondes sidérales; leurs
extrémités se meuvent sur une circonférence divisée en
soixante parties égales, que la première parcourt en entier dans une
heure sidérale (une division par minute), et la seconde en une minute
sidérale (une division par seconde). Chaque oscillation du pendule
s'effectue en une seconde, en sorte que le commencement des secondes
successives est marqué par le bruit que fait l'échappement de
l'horloge à chaque oscillation du pendule. L'observateur qui a l'œil
à la lunette méridienne, et qui a regardé d'avance la position
qu'occupaient les aiguilles de l'horloge, peut compter les secondes
successives à l'aide de ce bruit, et connaître à chaque instant
l'heure marquée par l'horloge sans se déranger de son observation.
En outre de la lunette méridienne et de l'horloge sidérale, chaque
observatoire possède principalement un cercle mural.
=20.= CERCLE MURAL. Cet instrument se compose d'un cercle
très-exactement divisé, situé précisément dans le plan
méridien. Il porte à son centre une lunette astronomique qui,
tournant autour d'un axe horizontal, décrit ce même plan
méridien comme la lunette des passages; ce cercle est fixé contre
un mur d'une grande solidité; de là son nom de cercle mural.
[Illustration: 021, Fig. 12.]
La trace de l'horizon, H'H, étant invariablement marquée sur le
mural (fig. 13), cet instrument peut servir, comme le théodolithe,
à mesurer la hauteur EOH d'une étoile, E, au-dessus de l'horizon,
quand elle passe au méridien, ce qu'on nomme la hauteur
méridienne de l'astre; par suite, il sert au même instant
à déterminer la distance zénithale méridienne.
[Illustration: 021, Fig. 13.]
=21.= AXE DU MONDE.--VÉRIFICATION DES LOIS DU
MOUVEMENT DIURNE.--Nous avons dit, en finissant la description
générale du mouvement diurne, que les étoiles nous paraissent
tourner autour d'une ligne droite idéale allant à peu près de l'œil
de l'observateur à l'étoile polaire.
On appelle axe du monde la ligne droite idéale autour de laquelle
nous paraissent tourner tous les corps célestes.
On peut déterminer, comme il suit, sa direction à l'aide du mura.
On vise une étoile circompolaire à son passage inférieur, puis
à son passage supérieur au méridien; on marque chaque fois la
division précise du limbe rencontrée par la direction de l'axe de la
lunette; soient N et L (fig. 14) les deux points marqués; on divise
l'arc LN en deux parties égales au point P; puis on tire le rayon OP
qui est la direction de l'axe du monde.
[Illustration: 022 Fig. 14]
On peut observer pour cette détermination telle étoile
circompolaire que l'on veut; on trouve toujours la même bissectrice
OP. C'est ordinairement l'étoile polaire qu'on observe en cette
occasion.
Le point P et par suite la direction de l'axe du monde peuvent être
marqués invariablement sur le cercle mural; c'est ce que nous
supposerons.
=22.= LOIS DU MOUVEMENT DIURNE. La direction de l'axe du
monde étant connue, on peut vérifier les lois du mouvement
diurne dont voici l'énoncé:
Tous les corps célestes paraissent tourner autour d'une droite fixe
qu'on appelle AXE DU MONDE. Chaque ÉTOILE paraît
décrire une CIRCONFÉRENCE dont le centre est sur cet axe et
dont le plan est perpendiculaire à cette ligne. Tous ces cercles sont
décrits d'un mouvement uniforme, et la révolution entière
s'effectue dans un temps, le MÊME pour toutes les étoiles, qu'on
nomme JOUR SIDÉRAL. De là le nom de MOUVEMENT
DIURNE donné à ce mouvement général de tous les corps
célestes.
On peut vérifier ces lois à l'aide d'un instrument connu sous le nom
de machine parallactique ou équatorial, qui n'est autre chose qu'un
théolodithe dont l'axe, au lieu d'être vertical, est dirigé
parallèlement à l'axe du monde (fig. 15 bis).
On vise une étoile E avec la lunette de cet appareil (fig. 15);
l'étoile étant derrière la croisée des fils, on serre la vis de
pression, afin que, durant le mouvement imprimé au limbe vertical,
l'angle AOL reste invariable. En même temps on met l'appareil en
communication avec un mécanisme d'horlogerie, identiquement le
même que celui qui met en mouvement l'aiguille des secondes d'une
horloge sidérale; ce mécanisme fait tourner le limbe vertical ALC
et tous les points invariablement liés à ce limbe, ex. la lunette,
autour de l'axe, d'un mouvement de révolution tel que chaque point
du système mobile décrit un arc de 15" à chaque battement du
pendule (observez le mouvement de l'aiguille IL sur le limbe
inférieur); 15" en une seconde sidérale, cela fait une
circonférence en 24
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