Bulletin de Lille, 1916.05 | Page 4

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braves drastiques, au moyen de la bonne révulsion qu'ils produisent sur l'intestin! Beaucoup d'entre eux appartiennent à la famille des convolvulacées, dont tous les représentants sont plus ou moins actifs. Il n'est pas jusqu'au liseron ou liset,--le masculin de Lisette,--désigné par les botanistes sous le nom de convolvulus arvensis, qui, pour imiter ses parents, n'ait essayé, le polisson, de nous faire aller au son de ses petites clochettes! Mais son action était trop faible et l'on en est resté là.
Docteur F. HELME. ______________________________________________________________________
Cours de Solfège et Violon à l'U. F. J.
M. Victor Godart reprendra ses cours de Solfège et de violon pour jeunes gens et jeunes filles, à l'Union Fran?aise de la Jeunesse, le dimanche 7 mai 1916, de 9 h. à midi, Ecole Michelet, rue Fabricy. ______________________________________________________________________
Vertu curative de l'odeur des fleurs
Les fleurs n'ont pas encore livré tous leurs secrets. Parmi ceux-ci, faut-il leur prêter une vertu curative résidant uniquement dans l'odeur qu'elles exhalent généralement? Voici, à ce sujet, un fait intéressant emprunté à un livre de la fin du dix-huitième siècle, l'Essai Météorologique de Toaldo. Mais est-il bien probant?
Voici, en tous cas, l'histoire:
Un homme fortuné et passionné pour les fleurs tombe dans une maladie de langueur, étant à la campagne, et dépérit peu à peu.
Son médecin, Antoine Petit, a l'idée de faire porter le malade, alité, dans son parterre, espérant que son amour des fleurs et de leur parfum le rétablira. C'est bien ce qui a lieu. Après trois ou quatre heures déjà, cela va mieux, et après quelques jours de plein air dans les mêmes conditions, la guérison est complète.
C'est parfait, et on serait très aisé d'avoir dans les odeurs en général un agent thérapeutique. Elles ont une action psycho-physiologique: elles pourraient bien avoir une action sur les mouvements, non plus normaux, mais troublés de l'ame ou du corps. Mais le cas qui précède ne prouve pas grand chose. L'amélioration peut avoir été due au grand air et au soleil tout simplement, au fait d'avoir soustrait le malade à quelque influence nuisible de l'habitation; peut-être encore devait-elle se produire sans la cure d'odeurs.
Il ne faut pas tirer de conclusions; mais continuer à réunir des faits, en préférant ceux qui ne sont pas trop manifestement susceptibles d'une interprétation autre que celle qui est proposée. ______________________________________________________________________
Essais simples de la pureté des aliments
Voici, d'après ? Scientific American ? des essais très simples, pouvant être effectués par les ma?tresses de maison, pour reconna?tre la pureté des matières alimentaires destinées à la consommation.
Oeufs.--La ?fra?cheur? d'un oeuf se reconna?t aisément en le ? mirant ?, c'est-à-dire en l'examinant par transparence en le pla?ant entre l'oeil et une simple bougie, dans une chambre sombre. L'oeuf frais laisse roir à sa partie supérieure une chambre d'air se détachant en sombre; le reste est transparent et homogène. Un mauvais oeuf n'a plus de chambre d'air, et parfois dans la partie claire, on distingue des points sombres.
Lait.--On se rendra compte de la teneur plus ou moins élevée en crème, d'un lait, par l'essai suivant: placer le lait dans un récipient un peu profond, un tube de verre par exemple, y plonger une aiguille à tricoter assez forte. Retirer l'aiguille: avec un lait chargé en crème, le liquide coule lentement pour former une goutte épaisse qui reste suspendue longtemps, au bout de l'aiguille. Un lait mouillé, ou trop pauvre en crème, coule rapidement le long de I'aiguille, et la goulte qu'il forme se détache et tombe bient?t.
Beurre.--Placer un échantillon du beurre à essayer, correspondant à deux à trois fois le volume d'un pois, dans une grande cuiller; chauffer au-dessus d'une petite lampe à alcool ou à gaz. Un bon beurre frais bout tranquillement en produisant de nombreuses petites bulles formant écume. La margarine et les beurres artificiels crépitent en faisant un bruit semblable à celui que produit une branche de bois vert placée dans le feu.
Café.--L'examen attentif des grains de café permettra déjà de voir s'il n'y a pas eu addition frauduleuse de grains étrangers, reconnaissables à leur forme anormale. Le café moulu, déposé à la surface d'un verre d'eau froide, doit flotter, et ne pas colorer l'eau. Les substances étrangères tombent au fond du verre et l'addition de chicorée est rendue visible par la coloration presque immédiate de I'eau.
Thé.--Le seul moyen de contr?ler la pureté de ce produit, est l'examen des feuilles sèches; il faut au préalable se familiariser avec l'aspect des feuilles de thé naturel.
Cacao.--Le cacao est fréquemment adultéré par addition d'amidon. On peut déceler assez facilement cette fraude en pla?ant la valeur d'une cuillerée à café de cacao dans une tasse d'eau bouillante. Le cacao mélangé d'amidon a une tendance marquée à épaissir. Malheureusement, certains cacaos contiennent des débris de coques; lorsque ces débris sont finement moulus, seul l'examen microscopique peut donner des renseignements certains sur leur présence.
Confitures et gelées.--L'amidon peut être décelé dans les
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