Voyage au Centre de la Terre | Page 4

Jules Verne
A2 C5 DA BC C5 C5 B4 C1 A6 C5 BC CE CF BC BC D8 A0 A2 B3 CF C5 C1 C5 A0 B3 C1 C5 A6 E6 B4 C5 B4 CF , BC D0 D8 B3 D0 CF E6 D0 CF C5BC BCD0 AD A6 E6 E6 B3 C5 D8 CF B3 D0 C5C1 B3 A2 D0 C5 B4 CF E6 E6 C1 DABCD0 D0CF A2 D0 D0 E6 . B3 BC B4 E6 B4 C1 C5 D0 D0 B2 BC B4 B4 A6 E6 D8 C1 C5 C5 A2 CF A2 DA A0 E6 D0 B3 CF A2 A6 CF , C1 D0 B4 AD BC C5 C1 B2 AD B4C5 A6 C1 C1E6
Le professeur consid��ra pendant quelques instants cette s��rie de caract��res; puis il dit en relevant ses lunettes:
?C'est du runique; ces types sont absolument identiques �� ceux du manuscrit de Snorre Turleson! Mais... qu'est-ce que cela peut signifier??
Comme le runique me paraissait ��tre une invention de savants pour mystifier le pauvre monde, je ne fus pas fach�� de voir que mon oncle n'y comprenait rien. Du moins, cela me sembla ainsi au mouvement de ses doigts qui commen?aient �� s'agiter terriblement.
?C'est pourtant du vieil islandais!? murmurait-il entre ses dents.
Et le professeur Lidenbrock devait bien s'y conna?tre, car il passait pour ��tre un v��ritable polyglotte. Non pas qu'il parlat couramment les deux mille langues et les quatre mille idiomes employ��s �� la surface du globe, mais enfin il en savait sa bonne part.
Il allait donc, en pr��sence de cette difficult��, se livrer �� toute l'imp��tuosit�� de son caract��re, et je pr��voyais une sc��ne violente, quand deux heures sonn��rent au petit cartel de la chemin��e.
Aussit?t la bonne Marthe ouvrit la porte du cabinet en disant:
?La soupe est servie.
--Au diable la soupe, s'��cria mon oncle, et celle qui l'a faite, et ceux qui la mangeront!?
Marthe s'enfuit; je volai sur ses pas, et, sans savoir comment, je me trouvai assis �� ma place habituelle dans la salle �� manger.
J'attendis quelques instants. Le professeur ne vint pas. C'��tait la premi��re fois, �� ma connaissance, qu'il manquait �� la solennit�� du d?ner. Et quel d?ner, cependant! une soupe au persil, une omelette au jambon relev��e d'oseille �� la muscade, une longe de veau �� la compote de prunes, et, pour dessert, des crevettes au sucre, le tout arros�� d'un joli vin de la Moselle.
Voil�� ce qu'un vieux papier allait co?ter �� mon oncle. Ma foi, en qualit�� de neveu d��vou��, je me cr?s oblig�� de manger pour lui, et m��me pour moi. Ce que je fis en conscience.
?Je n'ai jamais vu chose pareille! disait la bonne Marthe en servant. M. Lidenbrock qui n'est pas �� table!
--C'est �� ne pas le croire.
--Cela pr��sage quelque ��v��nement grave!? reprenait la vieille servante en hochant la t��te.
Dans mon opinion, cela ne pr��sageait rien, sinon une sc��ne ��pouvantable, quand mon oncle trouverait son d?ner d��vor��.
J'en ��tais �� ma derni��re crevette, lorsqu'une voix retentissante m'arracha aux volupt��s du dessert. Je ne fis qu'un bond de la salle dans le cabinet.

III
?C'est ��videmment du runique, disait le professeur en fron?ant le sourcil. Mais il y a un secret, et je le d��couvrirai, sinon...?
Un geste violent acheva sa pens��e.
?Mets-toi l��, ajouta-t-il en m'indiquant la table du poing, et ��cris.?
En un instant je fus pr��t.
?Maintenant, je vais te dicter chaque lettre de notre alphabet qui correspond �� l'un de ces caract��res islandais. Nous verrons ce que cela donnera. Mais, par saint Michel! garde-toi bien de te tromper!?
La dict��e commen?a. Je m'appliquai de mon mieux; chaque lettre fut appel��e l'une apr��s l'autre, et forma l'incompr��hensible succession des mots suivants:
mm . r n l l s e s r e u e l s e e c J d e s g t s s m f u n t e i e f n i e d r k e k t , s a m n a t r a t e S S a o d r r n e m t n a e I n u a e c t r r i l S a A t u a a r . n s c r c i e a a b s c c d r m i e e u t u l f r a n t u d t , i a c o s e i b o K e d i i Y
Quand ce travail fut termin��, mon oncle prit vivement la feuille sur laquelle je venais d'��crire, et il l'examina longtemps avec attention.
?Qu'est-ce que cela veut dire?? r��p��tait-il machinalement.
Sur l'honneur, je n'aurais pas pu le lui apprendre. D'ailleurs il ne m'interrogea pas �� cet ��gard, et il continua de se parler �� lui-m��me:
?C'est ce que nous appelons un cryptogramme, disait-il, dans lequel le sens est cach�� sous des lettres brouill��es
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