a. 897; Favre, Eudes, p. 191; Eckel,
Charles le Simple, p. 26.]
[Footnote 20: On sait toute l'importance attachée à ce titre de neveu
dans les traditions de famille franques. Pour saisir plus clairement ces
parentés il suffit de parcourir la généalogie suivante:
Conrad, comte d'Auxerre Thierry, comte d'Autun | | ---------------------
------------------------------- | | | | | Rodolphe Ier Adélaïde ép. Richard
Boson Richilde ép. Charles roi de le Justicier roi de Provence le
Chauve Bourgogne (m. 921) (879-887) (888-911) | | | | Rodolphe II
RAOUL. Louis l'Aveugle Louis II le Bègue roi d'Arles en 933 ép.
Emma, | fils d'Ermentrude (m. 937) fille de Robert Charles-Constantin
ép. 1° Ansgarde | duc de France comte de Vienne 2° Adélaïde Conrad
le Pacifique en 931 ép. Mathilde, | fille de Louis d'Outre-Mer
---------------------------- | | 1° Louis III Carloman 2° Charles (880-882)
(880-881) le simple (893-922)]
[Footnote 21: _Hist. Francor. Senon. (M.G.h., Scr._, IX, 366); Richard
le Poitevin, _Chron. (Recueil des historiens de France_, IX, 23).]
[Footnote 22: La majorité était de 12 ans chez les Saliens et de 15 ans
chez les Ripuaires. Cf. Glasson, _Hist. du droit et des instit. de la
France_, II, p. 291.]
[Footnote 23: Eckel, p. 40.]
[Footnote 24: _Chron. S. Benigni Div. (Rec. des historiens de France_,
VIII, 241; éd. Bougaud et Garnier, p. 115).]
[Footnote 25: D'Arbois de Jubainville, _Hist. des comtes de
Champagne_, I, p. 450, pr. n° 17; _Cartulaire de Montiéramey_, éd. Ch.
Lalore (Troyes, 1890, in-8), p. 18, n° 12.]
[Footnote 26: Recueil des historiens de France, IX, 665; _Cartulaire de
l'abbaye de Gorze_, publ. p. A. d'Herbomez (Mettensia, II), p. 159, n°
87.]
[Footnote 27: _Chron. S. Benigni Divion. (Rec. des historiens de
France_, VIII, 242; éd. Bougaud et Garnier, p. 119).]
[Footnote 28: _Cartulaire de l'église d'Autun_, publ. par A. de
Charmasse (Autun, 1865) n° 22. Il ne faut pas, semble-t-il, vouloir le
reconnaître dans un Rodolphus comes qui figure avec beaucoup d'autres
comtes lorrains dans un diplôme de Charles le Simple en faveur de
l'abbaye de Prüm, daté de la même année (Recueil des historiens de
France, IX, 526).]
[Footnote 29: _Cartulaire de l'église d'Autun, n° 23._]
[Footnote 30: Ibid., n° 9, 10.]
[Footnote 31: Flodoard, Annales, a. 924; _Ann. Masciac._, a. 919
(_M.G.h., Scr._, III, 169); Histoire de Languedoc, nouv. éd., II, 251; III,
95. Voy. aussi F. Lot, Hugues Capet, p. 190, n. 3.]
[Footnote 32: _Hist. de Languedoc, loc. cit._]
[Footnote 33: A. de Barthélemy, _Les origines de la maison de France
(Revue des questions historiques_, VII p. 123). On prétend aussi qu'une
autre fille de Robert, dont on ignore le nom, aurait épousé son oncle
Herbert II. Cf. Eckel, p. 35, qui la désigne à tort comme, «cousine»
d'Herbert II.]
[Footnote 34: Adémar de Chabannes, Commemoratio, éd.
Duplès-Agier, p. 3; Ch. de Lasteyrie, _L'abbaye de Saint-Martial de
Limoges_ (Paris, 1901, gr. in-8), P. 58-59.]
[Footnote 35: Flod., _Ann._, a. 922.]
CHAPITRE II
LES ÉLECTIONS DE ROBERT ET DE RAOUL.
Peu après la mort de Louis III, le vainqueur de Saucourt, et celle de
Carloman, son frère, le royaume franc de l'ouest, la France, comme on
l'appelle désormais dans nos histoires, et les divers pays qui en
dépendaient, ne tardèrent pas à se morceler sous l'influence du
développement de la féodalité et la menace perpétuelle des invasions
normandes. La Bretagne devint en fait indépendante avec les ducs
Alain et Juhel-Bérenger, la Provence avec Boson et la Bourgogne avec
Rodolphe Ier. Le reste de la France, démembré en une infinité de fiefs,
répartis dans les trois duchés de «France»[36], de Bourgogne et
d'Aquitaine, fut enfin divisé en deux camps ennemis par la question de
dévolution de la couronne.
A la suite de la tentative malheureuse de restauration de l'empire
carolingien, qui échoua piteusement à cause de l'incapacité de Charles
le Gros, une partie des grands feudataires français, ressuscitant leur
droit d'élection tombé en désuétude depuis longtemps, choisit pour roi
le comte Eudes, fils de Robert le Fort, tandis que d'autres restaient
fidèles au représentant de la dynastie carolingienne, un enfant en bas
âge, Charles, fils posthume du roi Louis le Bègue, issu de son mariage
avec Adélaïde[37]. Des années de luttes suivirent. Eudes régna, mais à
sa mort, Charles, auquel le surnom de Simple a été attribué par ses
contemporains, fut reconnu dans toute la France, à l'exception des pays
qui s'étaient constitués en états indépendants.
La cession d'une partie des rives de la basse Seine, aux pirates
normands, compagnons de Rollon, ne peut être considérée comme un
affaiblissement de la puissance royale, quoi qu'en aient dit la plupart
des historiens, qui ont coutume de flétrir la mémoire de Charles le
Simple principalement pour ce motif. On ne saurait non plus suivre
d'autres critiques qui, se plaçant à un point de vue diamétralement
opposé,
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