la m��me ��nergie qu'ils ��taient donn��s, quelques individus de ce clan conserv��rent encore des propri��t��s, et le chef du nom, en 1592, est d��sign�� comme Allaster Mac-Gregor de Glenstrae. C'��tait, dit-on, un homme brave et actif mais on apprend, par sa confession �� l'heure de sa mort, qu'il fut engag�� dans bien des querelles sanglantes dont une enfin devint fatale �� lui et �� une partie de sa suite: ce fut le c��l��bre combat de Glenfruin, pr��s de l'extr��mit�� sud-ouest du loch Lomond, dans les environs duquel les Mac-Gregors continuaient d'exercer beaucoup d'autorit�� par le coir a glaive, ou le droit du plus fort, dont nous avons d��j�� parl��.
Il y eut aussi de longues contestations entre les Mac-Gregors et le laird de Luss, chef de la famille de Colquhoun, puissante maison de la partie basse du loch Lomond. Les traditions des Mac- Gregors affirment que cette querelle s'��leva pour un sujet bien l��ger. Deux Mac-Gregors, ��tant surpris par la nuit, demand��rent asile dans une maison �� un serviteur des Colquhouns; on leur refusa l'hospitalit�� et ils se r��fugi��rent dans un des batiments ext��rieurs, prirent un mouton de la bergerie, le tu��rent, en firent leur souper, puis offrirent, dit-on, d'indemniser le propri��taire. Le laird de Luss fit saisir les coupables et en vertu de cette justice sommaire dont les barons f��odaux abusaient si ais��ment, ils furent condamn��s et ex��cut��s. Les Mac-Gregors citent �� l'appui de ces d��tails un proverbe commun dans leur clan et qui maudissait l'heure o�� ?le mouton noir �� la queue blanche devint un agneau? (Mult dhu an carbail ghil). Pour venger cette insulte, le laird de Mac-Gregor rassembla trois ou quatre cents hommes et marcha vers Luss, des rives de Loch-Long, par un sentier appel�� Raid na Gael, ou le Sentier du Montagnard.
Sir Humphrey Colquhoun re?ut promptement avis de cette incursion et r��unit des forces deux fois plus nombreuses que celles de ses adversaires; entre autres des gentilshommes du nom de Buchanan, des Grahames et autres nobles du Lennox, avec une troupe de citoyens de Dumbarton, sous le commandement de Tobias Smollet, magistrat ou bailli de cette ville et l'anc��tre de l'auteur c��l��bre du m��me nom.
Les deux partis se rencontr��rent dans la vall��e de Glenfruin -- la vall��e du chagrin -- nom qui semblait anticiper sur les ��v��nements de la journ��e, laquelle, fatale aux vaincus, devait l'��tre ��galement pour les vainqueurs, ?l'enfant qui n'��tait pas n�� du clan Alpine ayant eu sujet dans la suite de s'en repentir?. Les Mac-Gregors, un peu d��courag��s par l'apparition d'une force si sup��rieure �� la leur, furent conduits �� l'attaque par un voyant qui pr��tendait voir leurs principaux adversaires envelopp��s dans leur linceul. Le clan chargea avec furie le front de l'ennemi tandis que John Mac Gregor, suivi d'une troupe nombreuse, faisait sur le flanc une attaque impr��vue. Une grande partie de la force des Colquhouns consistait en cavalerie qui ne pouvait agir dans un terrain gras. On dit qu'elle disputa avec bravoure le champ de bataille et fut enfin compl��tement mise en d��route. Les fugitifs furent massacr��s sans piti��, deux ou trois cents de ces malheureux rest��rent sur la place. Si les Mac-Gregors ne perdirent, comme on l'assure, que deux hommes, ils avaient peu de motifs de se livrer �� une semblable boucherie. On dit que leur fureur s'��tendit jusque sur une troupe d'��tudiants en th��ologie qui ��taient venus imprudemment pour ��tre t��moins de l'action. Le fait para?t douteux parce que l'acte d'accusation contre le chef du clan n'en parle pas, non plus que l'historien Johnston et un professeur Ross qui ��crivit une relation de la bataille vingt-neuf ans apr��s qu'elle e?t ��t�� donn��e; et cependant il est attest�� par les traditions du pays et par une pierre rest��e sur le lieu de combat qui est appel��e Leck a Mhinisteir, la Pierre du Clerc ou du Ministre.
Les Mac-Gregors imputent cette cruaut�� �� un seul homme de leur tribu, c��l��bre par sa force et sa taille, appel�� Dugald Ciar-Mohr ou le Grand Homme couleur de Souris. Dugald ��tait le fr��re de lait de Mac-Gregor et le chef lui avait confi�� la garde de ces jeunes gens en lui enjoignant de veiller �� leur s?ret�� jusqu'�� ce que le combat f?t termin��. Soit qu'il craign?t qu'ils ne lui ��chappassent, soit qu'il e?t ��t�� offens�� par quelque sarcasme lanc�� contre sa tribu, peut-��tre m��me simplement excit�� par la soif du sang, ce barbare, tandis que les siens poursuivaient les fuyards, ��gorgea ses prisonniers sans d��fense. Lorsque, �� son retour, le chef demanda o�� ��taient les jeunes gens, le Ciar-Mohr (prononcez Kiar) tira son ��p��e sanglante et dit: ?Demande �� ceci que Dieu ait piti�� de mon ame.? Ces derniers mots faisaient allusion �� ceux que ses victimes avaient prononc��s tandis qu'il les assassinait.
D'apr��s cette version, il semblerait que cette horrible partie de l'histoire
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