mètres de long sur 9 m. 50 de large. Une galerie grillagée court le long du rectangle, pour permettre aux spectateurs d'assister sans danger aux parties. La toiture doit être à 7 mètres au moins au-dessus du sol qui est cimenté. Aux deux extrémités opposées de la salle se trouvent le dedans, ouverture presque aussi large que le toit et le tambour ou grand mur.
La pelote basque, comme la balle au tamis encore en honneur dans le Nord de la France, dérive en droite ligne du jeu de paume primitif.
=Longue-paume.=--La longue-paume se joue en terrain ouvert, sur un rectangle de 70 à 80 mètres de long et de 15 à 17 de large. Ce rectangle est partagé en deux parties égales par une ligne tracée sur le sol et nommée corde. Il s'agit de lancer avec une raquette la balle par dessus cette corde, que les joueurs habiles rasent sans la toucher; on cherche à la lancer dans une direction inattendue, afin de fatiguer l'adversaire. La règle veut que la balle soit relevée ou bien de volée avant qu'elle ait frappé la terre, ou bien lorsqu'elle rebondit, avant qu'elle ait touché le sol une seconde fois. La partie se fait en 60 points; les joueurs forment deux camps de deux à six joueurs. C'est en somme un jeu d'une pratique facile.
=Pelote basque.=--Dérivé de l'ancien jeu de Rebot, ce sport passionne non seulement le pays Basque, mais toute l'Espagne et l'Amérique du Sud. Des villes comme Madrid ou Barcelone ont élevé des frontons co?tant de 500,000 à 800,000 francs. Depuis quelques années, Paris possède aussi un fronton et la pelote basque est très à la mode.
On y joue sur une piste, d'une largeur de 10 mètres environ et d'une longueur de 80 mètres. Aux deux extrémités du champ de jeu s'élèvent d'un c?té le mur de face ou fronton, haut de 10 mètres, large de 20 et muni à un mètre du sol d'une barre de fer horizontale; de l'autre, le rebot ou mur de fond qui est moins élevé. A gauche, un mur court tout le long de la piste et est marqué, comme elle, de divisions de 4 en 4 mètres.
Les joueurs, deux à trois par camp, lancent la balle contre le fronton qu'elle doit toucher d'après certaines prescriptions fixées par le règlement, mais toujours au-dessus de la barre de fer. Ils se servent pour recevoir la balle du chistera, sorte de long et étroit panier d'osier, que Loti, dans son admirable roman de Ramuntcho, décrit ainsi: ?A leur poignet droit, les joueurs attachent avec des lanières une étrange chose d'osier, qui semble un grand ongle courbé, leur allongeant de moitié l'avant-bras; c'est avec ce gant qu'il va falloir saisir, lancer et relancer la pelote, une petite balle de corde serrée et recouverte en peau de mouton, qui est dure comme une boule de bois?.
La pelote est un spectacle d'un très vif intérêt. Les pelotaris ou joueurs de pelote font preuve d'une agilité, d'une adresse et d'une rapidité déconcertantes. La balle vole, frappe le mur d'un ?clac? sec, rebondit, est re?ue dans le chistera, repart, suivie par tous les yeux dans sa course rapide. On sait que si elle rencontrait une jambe ou une tête, elle briserait l'obstacle; c'est qu'en effet, elle pèse 120 grammes et qu'elle est lancée très violemment. La pelote a déjà fait plusieurs victimes parmi les pelotaris. Du moins les bons professionnels sont-ils très recherchés et bien rétribués; une seule partie leur rapporte parfois 500 francs à chacun d'eux.
On pratique au Chili une pelote sans chistera contre un fronton nommé trinquet.
=Lawn-tennis.=--Le tennis est un jeu élégant, gracieux, mais difficile, quoique on puisse y jouer sans apprentissage. Ceci semble un paradoxe. Rien de plus vrai cependant. Ce qui est difficile, c'est de faire bonne figure dans la partie, d'être un bon joueur.
Le terrain de tennis s'appelle le cours et mesure 23 m. 80 de large sur 8 m. 23. En Angleterre le sol est gazonné; en France, on se contente ordinairement de terre battue. Le cours est divisé en deux parties égales par un filet haut d'un mètre, puis par des lignes de service et de demi-cours. Un joueur, le servant, ayant un pied sur la ligne de fond, doit lancer avec sa raquette une balle dans un des rectangles du camp adverse, où le relanceur s'efforcera de la rattraper de volée, c'est-à-dire en plein vol, ou lorsqu'elle a touché terre une seule fois, et de la chasser, par dessus le filet encore, dans le camp du servant. La balle pourra ainsi voler d'un camp à l'autre jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par le filet, ou qu'elle ait dépassé les limites du jeu, indiquées par des lattes de bois, ou, à défaut, des ganses. Après une faute, le servant deviendra relanceur à son tour et vice
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