mais de combinaisons objectives sup��rieures dont l'activit�� constitue la vie des organes et des syst��mes g��n��raux de structure.
En fait, c'est par les progr��s d'une d��pendance directe de la physiologie, c'est-��-dire par la psychiatrie, que la psychologie s'est ��mancip��e et des dogmes religieux et des hypoth��ses m��taphysiques. Ce progr��s, r��alis�� dans les cas anormaux ou morbides, s'��tendra naturellement de plus en plus �� l'ensemble de la science mentale. Il restera �� la philosophie m��taphysique cette gloire, qui n'est pas petite au point de vue des progr��s de l'esprit humain, d'avoir contribu��, au nom de la raison �� arracher nos conceptions en g��n��ral au joug des superstitions religieuses; ce fut son grand r?le social; dans l'oraison fun��bre que l'histoire impartiale prononcera sur sa tombe, il ne faudra jamais oublier le caract��re positif et organique par lequel la m��taphysique, comme du reste les religions elles-m��mes, ont particip�� au progr��s de l'humanit�� par la r��duction successive des superstitions et des syst��mes: de ce progr��s, religion et m��taphysique furent inconsciemment les artisans sociaux.
Math��matiques, astronomie, physique, chimie, physiologie, psychologie, telle est donc d'apr��s A. Comte et la philosophie positive en g��n��ral, �� part certaines divergences particuli��res inutiles �� discuter ici, la classification hi��rarchique, �� la fois logique et historique des sciences abstraites, non compris la sociologie, qui en est le couronnement et dont nous nous occuperons plus loin.
D'apr��s A. Comte, cette classification hi��rarchique serait conforme non seulement �� l'ordre logique et historique, mais �� l'ordre dogmatique, c'est-��-dire relatif �� l'enseignement des sciences. Il restreint cependant cette vue trop g��n��rale en ajoutant qu'au point de vue dogmatique l'ordre logique est et doit rester pr��dominant, tandis qu'au point de vue de la constitution historique des sciences, il faut tenir compte d'un ph��nom��ne consid��rable, c'est-��-dire de leur connexion statique, ou de structure et de leur interd��pendance dynamique, c'est-��-dire de leur activit�� r��ciproque, de l'influence mutuelle qu'elles exercent les unes sur les autres au cours de leur ��volution progressive. De ce ph��nom��ne capital r��sulte leur avancement, non plus simplement successif, mais aussi et �� la fois connectif ou collectif et simultan��.
Cette consid��ration de Comte nous semble elle-m��me devoir ��tre restreinte, en ce sens qu'elle s'applique principalement �� la structure et �� l'��volution historiques des sciences concr��tes. Toutes les sciences abstraites dont nous venons de parcourir la s��rie ont, en effet, leurs sciences correspondantes concr��tes. Il en est ainsi des math��matiques, y compris la m��canique, en tant que sciences appliqu��es; il y a de m��me une astronomie concr��te; les sciences physico-chimiques abstraites ont leurs ��quivalents concrets, par exemple, dans la min��ralogie et la g��ologie; la physiologie, dans la m��decine, la botanique, la zoologie, l'anthropologie; la sociologie abstraite, dans l'histoire des civilisations particuli��res.
Ces sciences concr��tes pr��par��es et fortifi��es pendant des si��cles, par des proc��d��s d'abord empiriques, doivent faire seules, en r��alit��, l'objet principal de la restriction apport��e par Comte �� la concordance qui existe entre la constitution logique des sciences abstraites et leur constitution historique; en tant que sciences abstraites, m��me au point de vue historique comme nous l'avons indiqu��, la correspondance entre l'ordre logique et l'ordre historique est, peut-on dire, parfaite, sauf les variations accessoires et n��gligeables que l'on rencontre �� l'occasion de l'��tude de tous les ph��nom��nes sociaux, variations dont l'importance dispara?t, pour ainsi dire, �� mesure que l'on embrasse un champ d'exp��rience plus ��tendu dans le temps et dans l'espace.
L'observation de Comte exige encore d'��tre rectifi��e et compl��t��e sous un autre rapport: sa distinction entre l'ordre logique et dogmatique d'un c?t�� et l'ordre historique de l'autre est insuffisante; l'ordre dogmatique n'est pas et ne peut pas ��tre absolument le m��me que l'ordre logique; il est quelque chose d'interm��diaire, par sa nature, entre les lois de la pens��e et du raisonnement et les lois de l'histoire; il emprunte aux unes et aux autres des caract��res sp��ciaux qui en font un type �� part qu'on ne peut confondre avec elles sans amener des cons��quences graves �� la fois th��oriques et pratiques. Dans l'enseignement, le proc��s logique et le proc��s historique doivent se pr��ter un constant et mutuel appui; par l�� seulement l'enseignement �� tous ses degr��s rev��t ce grand caract��re social de simultan��it�� et de continuit�� qui ne permet pas que les diverses parties de l'organisme scientifique soient disloqu��es et mutil��es �� l'��cole, non plus qu'elles le sont dans la structure g��n��rale effective des soci��t��s et dans leur ��volution ou dynamique r��elle.
Sous ce rapport, de tout temps l'enseignement public officiel et libre s'est heureusement, comme par un besoin instinctif, conform�� plus ou moins, bien que d'une fa?on encore empirique et insuffisante, aux v��ritables et permanentes n��cessit��s scientifiques des soci��t��s. A tous les degr��s, dans l'enseignement primaire, dans l'enseignement moyen, y compris les ath��n��es, et dans les universit��s, l'enseignement est d��j�� et continuera d'une fa?on de plus en plus raisonn��e et syst��matique �� ��tre �� la fois successivement et simultan��ment int��gral; l'ordre
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