Le socialisme en danger | Page 3

Ferdinand Domela Nieuwenhuis
nous avons attendu la publication pour ne pas baser notre jugement sur des extraits de journaux--nous remplit d'une certaine piti�� envers des hommes qui, durant de longues ann��es, ont d��fendu et dirig�� le mouvement en Allemagne et qui, �� pr��sent, occupent le ?juste milieu? et ont ��t�� attaqu��s des deux c?t��s �� la fois.
Vollmar disait ne d��sirer ?aucune tactique nouvelle?, il ajoutait qu'il ?se r��clamait de la ligne de conduite suivie jusqu'ici, mais qu'il en voulait la continuation logique?. Et pourtant Bebel lui r��pondait que: ?Si le parti suivait la tactique de Vollmar, en concentrant toute son agitation sur la lutte pour ces cinq articles du programme[1] et abandonnait provisoirement le v��ritable but, cela ferait une agitation qui, d'apr��s mon opinion (dit Bebel), aboutirait fatalement �� la d��composition du parti. Cela signifierait l'abandon complet de notre but final. Nous agirions dans ce cas tout �� fait autrement que nous ne le devrions et que nous l'avons fait jusqu'ici. Nous avons toujours lutt�� pour obtenir le plus possible de l'��tat actuel, sans perdre de vue pourtant que tout cela ne constitue qu'une faible concession, _ne change absolument rien au v��ritable ��tat des choses_. Nous devons maintenir l'ensemble de nos revendications, et chaque nouvelle concession n'a pour nous d'autre but que d'am��liorer nos bases d'action et nous permettre de mieux nous armer?.
Fischer alla plus loin et dit: ?Si nous admettons le point de vue de Vollmar, nous n'avons qu'�� supprimer imm��diatement dans notre programme les mots: ?parti socialiste-d��mocrate?, pour les remplacer par: ?programme du parti ouvrier allemand?... La tactique de Vollmar tend �� obtenir la r��alisation de ces cinq articles--qu'il consid��re comme les plus n��cessaires--comme ��tant eux-m��mes le but final; nous tenons au contraire �� d��clarer que toutes ces reformes que nous r��clamons, ne sont d��sir��es par nous que parce que nous pensons qu'elles encourageront les ouvriers dans la lutte pour la conqu��te d��finitive de leurs droits. Elles ne sont pour nous que des moyens, tandis que pour Vollmar elles constituent le but m��me, la principale raison d'existence du parti... Le Congr��s doit se prononcer, sans la moindre ��quivoque, soit pour le maintien des d��cisions prises �� Saint-Gall, soit pour l'adoption de la tactique de Vollmar, laquelle--qu'il le veuille ou non--aura comme cons��quence une scission et concentre toutes les forces du parti sur ces cinq revendications qui, suivant nous, n'ont qu'une importance secondaire �� c?t�� du but final.?
Liebknecht est du m��me avis lorsqu'il dit: ?Vollmar a le droit de proposer qu'on suive une autre voie, mais le parti a le _devoir_, dans l'int��r��t m��me de son existence, de rejeter r��solument cette tactique nouvelle qui le conduirait �� sa perte, �� son ��masculation compl��te, et qui transformerait le parti r��volutionnaire et d��mocratique en un parti socialiste-gouvernemental ou socialiste-national-lib��ral. Bref, le succ��s, l'existence m��me de la social-d��mocratie exigent absolument que nous d��clarions n'avoir rien de commun avec la tactique que Vollmar a pr��conis��e �� Munich et qu'il n'a pas rejet��e ici?.
Cependant, dans son journal, _Die M��nchener Post_, Vollmar avait r��uni quelques citations, prises dans des discours prononc��s au Reichstag par diff��rents membres socialistes, et il les avait compar��es avec certaines de ses propres assertions pour prouver que les m��mes principes, actuellement par lui d��fendus, avaient toujours ��t�� suivis par des d��put��s socialistes sans qu'on les e?t attaqu��s pour cela, et il d��clarait que loin de proposer nullement une tactique nouvelle, il ne faisait que suivre l'ancienne.
Voici quelques-unes de ces citations mises en regard des assertions de Vollmar:
Si nous avions ��t�� consult��s, L'annexion de nous aurions certainement l'Alsace-Lorraine est un fait fond�� autrement l'unit�� accompli, et ici, dans cette allemande en 1870-71. Mais enceinte, nous avons, de notre puisque maintenant elle existe c?t��, d��clar�� de la fa?on la telle qu'elle, nous plus cat��gorique que nous n'entendons pas ��puiser nos reconnaissons comme de droit forces en d'interminables et l'��tat actuel des choses. infructueuses r��criminations AUER. S��ance du 9 f��vrier sur le pass��, mais, acceptant 1891. le fait accompli, nous ferons tout notre possible pour am��liorer cette oeuvre d��fectueuse.
S'il existe un parti ouvrier Personne, aussi enthousiaste qui a toujours rempli et qu'il soit pour des id��es remplira encore les devoirs de internationalistes, ne dira fraternit�� internationale, que nous n'avons pas de c'est certainement le parti devoirs nationaux. allemand. Mais ceci n'exclut LIEBKNECHT. Congr��s de Halle, pas pour nous l'existence de 15 octobre 1890. taches et de devoirs nationaux.
C'est un sympt?me heureux de Je reconnais que l'Allemagne voir que nous avons en France est d��cid��e �� maintenir la des amis socialistes, qui paix. Je suis persuad�� que ni combattent les tendances dans les sph��res les plus chauvines. ��lev��es, ni dans aucune autre Mais pourquoi nier que les couche de la soci��t��, le d��sir sph��res dirigeantes dans ce n'existe de lancer l'Allemagne pays, par leur chauvinisme dans une nouvelle guerre. En n��faste et leur r��pugnante tout cas, nous vivons
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