Le culte du moi 3, by Maurice Barr��s
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Title: Le culte du moi 3 Le jardin de B��r��nice
Author: Maurice Barr��s
Release Date: October 7, 2005 [EBook #16814]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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LE CULTE DU MOI
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LE JARDIN DE B��R��NICE
PAR
MAURICE BARR��S
DE L'ACAD��MIE FRAN?AISE
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NOUVELLE ��DITION
PARIS
1910
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TABLE DES MATI��RES
Quelques personnes ayant manifest��
CHAPITRE PREMIER.--(Position de la question.)
Conversation qu'eurent MM. Renan et Chincholle sur le g��n��ral Boulanger, en f��vrier 89, devant Philippe
CHAPITRE DEUXI��ME.--Philippe retrouve dans Arles B��r��nice, dite Petite-Secousse
CHAPITRE TROISI��ME.--(Histoire de B��r��nice). --Comment Philippe connut Petite-Secousse
CHAPITRE QUATRI��ME--(Histoire de B��r��nice) [Suite].--Le mus��e du Roi Ren��
CHAPITRE CINQUI��ME.--B��r��nice �� Aigues-Mortes. Les amours de Petite-Secousse et de Fran?ois de Transe
CHAPITRE SIXI��ME.--Journ��e que passa Philippe sur la Tour Constance, ayant �� sa droite B��r��nice et �� sa gauche l'Adversaire
(a) Vue g��n��rale et confuse (b) Vue distincte et analytique des parties. (c) Reconstitution synth��tique d'Aigues-Mortes, de B��r��nice, de Charles Martin et de moi-m��me, avec la connaissance que j'ai des parties (d) Critique de ce point de vue
CHAPITRE SEPTI��ME.--La p��dagogie de B��r��nice.
(a) La m��thode de B��r��nice (b) Les plaisirs de B��r��nice (c) Les devoirs de B��r��nice
CHAPITRE HUITI��ME.--Le voyage �� Paris et la grande r��p��tition sous les yeux de Simon
CHAPITRE NEUVI��ME.--Chapitre des d��faillances
(a) Les miennes (b) On ne rive pas son clou �� l'Adversaire (c) D��faillance singuli��re de B��r��nice
CHAPITRE DIXI��ME.--La mort d'un s��nateur rend possible le mariage de B��r��nice
CHAPITRE ONZI��ME.--Qualis artifex pereo.
Voyage aux Saintes-Maries.--Consolation de S��n��que le Philosophe �� Lazare le Ressuscit��
CHAPITRE DOUZI��ME.--La mort touchante de B��r��nice
CHAPITRE TREIZI��ME.--Petite-Secousse n'est pas morte!
DEUX NOTES.--A propos du titre Sur le chapitre premier
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PR��FACE
Quelques personnes ayant manifest�� le d��sir de d��signer par un nom particulier le personnage, jusqu'alors anonyme, de qui nous avons coutume de les entretenir, nous avons d��cid�� de leur donner celle satisfaction, et d��sormais il se nommera Philippe.
C'est ici le commentaire des efforts que tenta Philippe pour concilier les pratiques de la vie int��rieure avec les n��cessit��s de la vie active. Il le r��digea, peu apr��s une campagne ��lectorale, afin d'��clairer divers lecteurs qui saisissent malais��ment qu'un go?t profond pour les opprim��s est le d��veloppement logique du, d��go?t des Barbares et du ?culte du Moi?, et sur le d��sir de Mme X..., qui lui promit en ��change de lui obtenir du Chef de l'��tat la concession d'un hippodrome suburbain.
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LE JARDIN DE B��R��NICE
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CHAPITRE PREMIER
POSITION DE LA QUESTION
CONVERSATION QU'EURENT MM. RENAN ET CHINCHOLLE SUR LE G��N��RAL BOULANGER, EN F��VRIER 89, DEVANT PHILIPPE.
Il est en nous des puissances qui ne se traduisent pas en actes; elles sont invisibles �� nos amis les plus attentifs, et de nous-m��mes mal connues. Elles font sur notre ame de petites taches, cach��es dans une ombre presque absolue, mais insensiblement autour de ce noyau viennent se cristalliser tout ce que la vie nous fournit de sentiments analogues. Ce sont des passions qui se pr��parent; elles ��clateront au moindre choc d'une occasion.
Une force s'��tait ainsi amass��e en moi, dont je ne connaissais que le malaise qu'elle y mettait. O�� la d��penserais-je?... C'est toute la narration qui va suivre.
Mais avant que je l'entame, je d��sire relater une conversation o�� j'assistai et qui, sans se confondre dans la trame de ce petit r��cit, aidera �� en d��m��ler le fil.
En m'attardant ainsi, je ne crois pas c��der �� un souci trop minutieux: les consid��rations qu'on va entendre de deux personnes fort autoris��es et qui jugent la vie avec deux ��thiques diff��rentes, m'ont sugg��r�� l'occupation que je me suis choisie pour cette p��riode. Elles ont inclin�� mon ame de telle sorte que mes passions dormantes ont pu prendre leur cours. N'est-ce pas en quelque mani��re M. Chincholle qui proposa un but �� mon activit�� sans emploi, et n'est-ce pas de la philosophie de M. Renan que je suis arriv�� au point de vue qu'on trouve �� la derni��re page de cette monographie?
Cette soir��e, c'est le pont par o�� je p��n��trai dans le jardin de B��r��nice.
C'��tait peu de jours apr��s la fameuse ��lection du g��n��ral Boulanger �� Paris, dont chacun s'entretenait. M. Chincholle d?nait en ville avec M. Renan et, comme il fait le plus grand cas du jugement de cet ��minent professeur, il saisit l'occasion o�� celui-ci ��tait embarrass�� de sa tasse de caf�� pour l'interroger sur le nouvel ��lu.
--Monsieur, r��pondit M. Renan, ��ludant avec une certaine adresse la question, mon regrettable
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