��t�� pures dans l'Aria-Varta, berceau commun des Ariahs asiatiques, et dans le Septa Sindou leur premi��re conqu��te dans l'Inde, entre la vall��e d��licieuse de Caboul et la Serasvati.
L'��pouse ��tait une compagne aussi respect��e que d��vou��e.
Le culte ��tait priv��, le p��re de famille pouvait, m��me sans le po��te ou barde de la tribu, consommer le sacrifice; mais bient?t le po��te imposa sa pr��sence et il devint pr��tre.
Dans le principe rien ne distinguait les pr��tres du corps des Ariahs ou Vishas, pasteurs; ils ��taient, comme les autres membres de la tribu, pasteurs, agriculteurs, guerriers, souvent les trois �� la fois.
A la fin de la seconde p��riode v��dique (la seconde s��rie des hymnes), le sacerdoce s'��tablit avec le culte public.
On adore Indra soleil, qu'on agrandit pour en faire Vichnou soleil.
Des hymnes font de Roudra un dieu en deux personnes.
C'est le souffle impur lorsqu'il vient des marais sub-himmalayens, le dieu purificateur quand il chasse l'air empest�� des bas-fonds et des jungles.
Quand la conqu��te embrasse tout le pays entre la S��rasvati et la Jumma, l'aristocratie guerri��re se forme en m��me temps que la caste sacerdotale.
Les Ariahs ont �� combattre les Daysous noirs habitants des montagnes et les Daysous jaunes (sans doute de la race mongole) qui occupent les plaines; ces derniers sont avanc��s dans la civilisation, combattent sur des chars, ont des villes avec enceintes. Quand ils sont assujettis, les Brahmes leur empruntent le culte des g��nies qui ��tait leur religion.
Dans la vall��e du Gange, les Ariahs se civilisent et se corrompent; les Brahmes favorisent l'��tablissement de petites monarchies pour tenir en bride les guerriers (Kchattrias) et parmi les comp��titeurs ils appuient ceux qui les soutiennent.
Quelques-uns sont guerriers et rois.
Ils se font les gourous (directeurs de Conscience) et les pourohitas (officiants) des rajahs.
Pour acqu��rir un grand prestige, ils ��tablissent le noviciat des jeunes Brahmes et l'asc��tisme des vieillards.
Jouissant de la paix par la protection des Radjas (princes guerriers), les Brahmes se divisent en deux camps; les uns n'admettent comme efficaces pour le salut que la foi et la pri��re (la backti), les autres proclament la souverainet�� de la boddhi ([Grec: sorich] des Grecs, la connaissance).
A la p��riode v��dique succ��de la p��riode h��ro?que, l'Inde des Kchattrias, qui dure plusieurs si��cles pendant lesquels les Ariahs s'emparent: d'abord du cours inf��rieur du Gange, puis du reste de la p��ninsule.
Pendant que les guerriers ach��vent la conqu��te, les trois classes se distinguent et se s��parent de plus en plus, les Brahmes s'emparent de tous les pouvoirs civils et judiciaires.
Les Brahmes et les Kchattrias se disputent le pouvoir; les premiers, pour flatter la foule, adoptent ses superstitions et ses dieux, ils font appel aux races non-aryennes et principalement aux peuplades guerri��res �� peine soumises; avec leur aide et celle de quelques rois qui se d��clarent pour eux, ils exterminent les Kchattrias dans le sud et ne leur laissent ailleurs qu'un r?le subordonn��.
Ils composent alors une s��rie d'ouvrages th��ologiques qui change la religion et qui leur donne la possession exclusive de tout ce qui touche au culte. Le couronnement de l'oeuvre est la loi de Manou qui consacre leur supr��matie sur tous et en toute chose et ach��ve l'abaissement physique et moral des classes serviles vou��es, m��me �� leurs propres yeux, par la doctrine de la m��tempsycose, �� une d��ch��ance irr��m��diable.
C'est ainsi que les Pariahs se croient eux-m��mes inf��rieurs �� beaucoup d'animaux. Par la peur, par la corruption, par le dogme de l'ob��issance aveugle �� la coutume immuable, l'institution de Manou a v��cu plus qu'aucune autre et on ne saurait en pr��voir la fin. Jamais et nulle part on n'a pouss�� aussi loin que les Brahmes l'habilet�� th��ocratique pour l'asservissement.
Ce qui ��tait rest�� des Kchattrias et la caste enti��re des Vessiahs (Vishas) supportaient avec impatience l'arrogance et les privil��ges exorbitants des Brahmes.
Les th��osophes et les asc��tes, en dehors de leur caste, les combattaient dans le champ de la sp��culation.
Tous ces adversaires se r��unirent dans le Bouddhisme; il eut une telle faveur que tout ce qui avait une certaine valeur morale entrait dans les couvents bouddhiques: les Brahmes d��laiss��s et r��duits �� leurs propres ressources v��curent de leurs biens et des m��tiers que Manou leur permet en temps de d��tresse. Mais ils n'abandonn��rent point la partie. Tandis que le c��libat bouddhique d��vorait les hautes castes qui leur ��taient oppos��es et ne laissait rien pour le recrutement du corps religieux, les brahmes se maintenaient par l'esprit de famille, et �� force de pers��v��rance, de talents, d'habilet�� et d'astuce, ils parvenaient �� supprimer le bouddhisme.
Par une s��rie de transformations, les Brahmes ont fait de la divinisation de la vie et de la g��n��ration, l'essence m��me de la religion. Aujourd'hui les Hindous se divisent en deux grandes sectes:--les adorateurs de Siva, autrefois Roudra, qui portent au bras gauche un anneau dans lequel est renferm�� le lingam-yoni, sorte d'amulette figurant l'accouplement des organes des deux sexes, (verenda

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