Le Docteur Pascal

Emile Zola

Le Docteur Pascal, by Emile Zola

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Title: Le Docteur Pascal
Author: Emile Zola
Release Date: July, 2005 [EBook #8560] [This file was first posted on July 23, 2003]
Edition: 10
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Tonya Allen, Carlo Traverso, Charles Franks and the Online Distributed Proofreading Team.
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LES ROUGON-MACQUART
HISTOIRE NATURELLE ET SOCIALE D'UNE FAMILLE SOUS LE SECOND EMPIRE

LE
DOCTEUR PASCAL

PAR
��MILE ZOLA

A la M��moire de
MA M��RE
et ��
MA CH��RE FEMME
Je d��die ce roman qui est le r��sum�� et la conclusion de toute mon oeuvre

LE DOCTEUR PASCAL

I
Dans la chaleur de l'ardente apr��s-midi de juillet, la salle, aux volets soigneusement clos, ��tait pleine d'un grand calme. Il ne venait, des trois fen��tres, que de minces fl��ches de lumi��re, par les fentes des vieilles boiseries; et c'��tait, au milieu de l'ombre, une clart�� tr��s douce, baignant les objets d'une lueur diffuse et tendre. Il faisait l�� relativement frais, dans l'��crasement torride qu'on sentait au dehors, sous le coup de soleil qui incendiait la fa?ade.
Debout devant l'armoire, en face des fen��tres, le docteur Pascal cherchait une note, qu'il y ��tait venu prendre. Grande ouverte, cette immense armoire de ch��ne sculpt��, aux fortes et belles ferrures, datant du dernier si��cle, montrait sur ses planches, dans la profondeur de ses flancs, un amas extraordinaire de papiers, de dossiers, de manuscrits, s'entassant, d��bordant, p��le-m��le. Il y avait plus de trente ans que le docteur y jetait toutes les pages qu'il ��crivait, depuis les notes br��ves jusqu'aux textes complets de ses grands travaux sur l'h��r��dit��. Aussi les recherches n'y ��taient-elles pas toujours faciles. Plein de patience, il fouillait, et il eut un sourire, quand il trouva enfin.
Un instant encore, il demeura pr��s de l'armoire, lisant la note, sous un rayon dor�� qui tombait de la fen��tre du milieu. Lui-m��me, dans cette clart�� d'aube, apparaissait, avec sa barbe et ses cheveux de neige, d'une solidit�� vigoureuse bien qu'il approchat de la soixantaine, la face si fra?che, les traits si fins, les yeux rest��s limpides, d'une telle enfance, qu'on l'aurait pris, serr�� dans son veston de velours marron, pour un jeune homme aux boucles poudr��es.
--Tiens! Clotilde, finit-il par dire, tu recopieras cette note. Jamais Ramond ne d��chiffrerait ma satan��e ��criture.
Et il vint poser le papier pr��s de la jeune fille, qui travaillait debout devant un haut pupitre, dans l'embrasure de la fen��tre de droite.
--Bien, ma?tre! r��pondit-elle.
Elle ne s'��tait pas m��me retourn��e, tout enti��re au pastel qu'elle sabrait en ce moment de larges coups de crayon. Pr��s d'elle, dans un vase, fleurissait une tige de roses tr��mi��res, d'un violet singulier, z��br�� de jaune. Mais on voyait nettement le profil de sa petite t��te ronde, aux cheveux blonds et coup��s court, un exquis et s��rieux profil, le front droit, pliss�� par l'attention, l'oeil bleu ciel, le nez fin, le menton ferme. Sa nuque pench��e avait surtout une adorable jeunesse, d'une fra?cheur de lait, sous l'or des frisures folles. Dans sa longue blouse noire, elle ��tait tr��s grande, la taille mince, la gorge menue, le corps souple, de cette souplesse allong��e des divines figures de la Renaissance. Malgr�� ses vingt-cinq ans, elle restait enfantine et en paraissait �� peine dix-huit.
--Et, reprit le docteur, tu remettras un peu d'ordre dans l'armoire. On ne s'y retrouve plus.
--Bien, ma?tre! r��p��ta-t-elle sans lever la t��te. Tout �� l'heure!
Pascal ��tait revenu s'asseoir �� son bureau, �� l'autre bout de la salle, devant la fen��tre de gauche. C'��tait une simple table de bois noir, encombr��e, elle aussi, de papiers, de brochures de toutes sortes. Et le silence retomba, cette grande paix �� demi obscure, dans l'��crasante chaleur du dehors. La vaste pi��ce, longue d'une dizaine de m��tres, large de six, n'avait d'autres meubles, avec l'armoire, que deux corps de biblioth��que, bond��s de livres. Des chaises et des fauteuils antiques tra?naient �� la d��bandade; tandis que, pour tout ornement, le long des murs, tapiss��s d'un
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