Le Capitaine Arena:, vol 1
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Title: Le Capitaine Arena
Author: Alexandre Dumas
Release Date: August, 2005 [EBook #8692] [This file was first posted on August 2, 2003]
Edition: 10
Language: French
Character set encoding: ISO Latin-1
*** START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK, LE CAPITAINE ARENA ***
Produced by Carlo Traverso, Anne Dreze, Marc D'Hooghe and the Online Distributed Proofreading Team.
LE CAPITAINE AR��NA par Alexandre Dumas (P��re)
Volume 2
CHAPITRE X.
LE PROPH��TE.
En arrivant �� bord nous trouvames le pilote assis, selon son habitude, au gouvernail, quoique le batiment f?t �� l'ancre, et que par cons��quent il n'e?t rien �� faire �� cette place. Au bruit que nous f?mes en remontant �� bord, il ��leva sa t��te au-dessus de la cabine et fit signe au capitaine qu'il avait quelque chose �� lui dire. Le capitaine, qui partageait la d��f��rence que chacun avait pour Nunzio, passa aussit?t �� l'arri��re. La conf��rence dura dix minutes �� peu pr��s; pendant ce temps les matelots de leur c?t�� s'��taient entre eux et formaient un groupe qui paraissait assez pr��occup��; nous cr?mes qu'il ��tait question de l'aventure de Scylla, et nous ne f?mes pas autrement attention �� ces sympt?mes d'inqui��tude.
Au bout de ces dix minutes le capitaine reparut et vint droit �� nous.
--Est-ce que leurs excellences tiennent toujours �� partir demain? nous demandat-il.
--Mais, oui, si la chose est possible, r��pondis-je.
--C'est que le vieux dit que le temps va changer, et que nous aurons le vent contraire pour sortir du d��troit.
--Diable! fis-je, est-ce qu'il en est bien s?r?
--Oh! dit Pietro, qui s'��tait approch�� de nous avec tout l'��quipage, si le vieux l'a dit, dame! c'est l'��vangile. L'a-t-il dit, capitaine?
--Il l'a dit, r��pondit gravement celui auquel la question ��tait adress��e.
--Ah! nous avions bien va qu'il y avait quelque chose sous jeu; il avait la mine toute gendarm��e: n'est-ce pas, les autres?
Tout l'��quipage fit un signe de t��te qui indiquait que, comme Pietro, chacun avait remarqu�� la pr��occupation du vieux proph��te.
--Mais, demandai-je, est-ce que lorsque ce vent souffle il a l'habitude de souffler longtemps?
--Dame! dit! le capitaine, huit jours, dix jours; quelquefois plus, quelquefois moins.
--Et alors on ne peut pas sortir du d��troit?
--C'est impossible.
--Vers quelle heure le vent soufflera-t-il?
--Eh! vieux! dit le capitaine.
--Pr��sent, dit Nunzio eu se levant derri��re sa cabine.
--Pour quelle heure le vent?
Nunzio se retourna, consulta jusqu'au plus petit nuage du ciel; puis se retournant de notre c?t��:
--Capitaine, dit-il, ce sera pour ce soir, entre huit et neuf heures, un instant apr��s que le soleil sera couch��.
--Ce sera entre huit et neuf heures, r��p��ta le capitaine avec la m��me assurance que si c'e?t ��t�� Matthieu Laensberg ou Nostradamus qui lui e?t adress�� la r��ponse qu'il nous transmettait.
--Mais, en ce cas, demandai-je, au capitaine, ne pourrait-on sortir tout de suite? nous nous trouverions alors en pleine mer; et, pourvu que nous arrivions �� gagner le Pizzo, c'est tout ce que je demande.
--Si vous le voulez absolument, r��pondit directement le pilote, on tachera.
--Eh bien, tachez-donc alors.
--Allons, allons, dit le capitaine: on part! Chacun �� son poste. En un instant, et sans faire une seule observation, tout le monde fut �� la besogne; l'ancre fut lev��e, et le batiment, tournant lentement son beaupr�� vers le cap Pelore, commen?a de se mouvoir sous l'effort de quatre avirons: quant aux voiles, il n'y fallait pas songer, pas un souffle de vent ne traversait.
Cependant il ��tait ��vident que, quoique notre ��quipage e?t ob��i sans r��plique �� l'ordre donn��, c'��tait �� contre-coeur qu'il se mettait en route; mais, comme cette esp��ce de nonchalance pouvait bien venir aussi du regret que chacun avait de s'��loigner de sa femme ou de sa ma?tresse, nous n'y f?mes pas grande attention, et nous continuames d'esp��rer que Nunzio mentirait cette fois �� son infaillibilit�� ordinaire.
Vers les quatre heures, nos matelots, qui peu �� peu, et tout en dissimulant cette intention, s'��taient rapproch��s des c?tes de Sicile, se trouv��rent �� un demi-quart de lieue �� peu pr��s du village de La Pace; alors femmes et enfants sortirent et commenc��rent �� encombrer la
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