leur donne le nom de parall?¨les c??lestes. V. fig. 16.
?‰QUATEUR C?‰LESTE. On nomme ??quateur c??leste le parall?¨le qui passe par le centre de la sph?¨re c??leste; il divise celle-ci en deux h??misph?¨res, l'h??misph?¨re bor??al et l'h??misph?¨re austral. V. fig. 16.
On nomme ??toile polaire une ??toile de deuxi?¨me grandeur qui nous para??t actuellement la plus voisine du p?′le bor??al; elle en est distante de 1?° 1/2 environ. Nous apprendrons ?? la distinguer (n?° 45); quand nous saurons la reconna??tre ?? premi?¨re vue, elle nous servira ?? nous orienter en nous faisant conna??tre ?? peu pr?¨s la position du p?′le bor??al. Au lieu de p?′le bor??al, on dit souvent le p?′le, sans autre d??signation.
=25.= HAUTEUR DU P?”LE. La hauteur du p?′le au-dessus de l'horizon d'un lieu est l'angle que fait l'axe du monde avec le plan horizontal, ou bien c'est l'angle aigu de cet axe avec la m??ridienne du lieu. C'est l'angle POH, fig. 16, ci-apr?¨s.
Dans les observatoires o?1 il y a un mural, cette hauteur se trouve indiqu??e sur le limbe; c'est l'arc qui s??pare l'extr??mit?? de la m??ridienne (horizontale du mural) de l'extr??mit?? de la ligne des p?′les (axe du monde).
La hauteur du p?′le, ?? l'Observatoire de Paris, est de 48?° 50' 11" 5 (d'apr?¨s MM. Mauvais et Laugier).
Pour d??terminer cette hauteur en un lieu quelconque, par une observation directe, on d??termine la hauteur, au-dessus de l'horizon, d'une ??toile circumpolaire quelconque ?? son passage sup??rieur au m??ridien, puis au passage inf??rieur; la demi-somme de ces deux hauteurs est la hauteur cherch??e du p?′le au-dessus de l'horizon du lieu.
Cette m??thode se fonde sur ce que le p?′le P est le milieu de l'arc du m??ridien qui s??pare le passage sup??rieur, I' (fig. 16), d'une ??toile circompolaire quelconque de son passage inf??rieur I (n?o 23). PI' = PI; alors IH = PH a€” PI; I'H = PH + PI; d'o?1 IH + I'H = 2 PH, et enfin PH = (IH + I'H)/2[9]
[Note 9: On peut indiquer sur une figure la disposition apparente de la sph?¨re c??leste par rapporta l'horizon d'un lieu, cette figure fera comprendre ce qui a ??t?? dit relativement au mouvement diurne apparent des astres (fig. 46).
[Illustration: 026, Fig. 16.]
Le cercle PEP'E', vu de face, est le m??ridien c??leste d'un lieu m, dont nous supposerons le z??nith ?? gauche en M. L'horizon de m est le cercle HCH'L perpendiculaire au m??ridien PEP'E', qui contient la verticale OM. Nous avons figur?? quelques parall?¨les c??lestes, parmi lesquels l'??quateur c??leste EC'E'L', tous perpendiculaires au m??ridien PEP'E' qui contient l'axe du monde PP'.
On voit tout de suite, sur cette figure, que la sph?¨re c??leste se partage en trois zones: 1?o la zone HPF' au-dessus du parall?¨le HF', dite de perp??tuelle apparition, parce que toutes les ??toiles de cette zone sont toujours visibles pour le lieu m; 2?o la zone interm??diaire HFH'F', o?1 sont les ??toiles qui ont un lever L et un coucher C. On peut se figurer l'une de ces ??toiles circulant sur cette zone dans le sens LD'CD, se levant sous nos yeux en L, parcourant l'arc LD'C au-dessus de l'horizon, se couchant en C; puis, invisible pour nous, parcourant l'arc CDL au-dessous de l'horizon; 3?o enfin on remarque la zone FP'H' o?1 se trouvent les ??toiles constamment invisibles pour le lieu m, parce qu'elles d??crivent leurs cercles diurnes tout entiers au-dessous de l'horizon H'H de ce lieu m.
La m?ame figure montre que le m??ridien divise par moiti??, en D', l'arc que d??crit une ??toile au-dessus de l'horizon; que ce milieu D' est le point de l'arc visible LD'C le plus ??lev?? au-dessus de l'horizon HCH'L.
Enfin, il est facile de voir que le p?′le P est le milieu de l'arc I'PI de m??ridien qui s??pare le passage sup??rieur, I', et le passage inf??rieur, I, d'une ??toile circompolaire quelconque.]
MOUVEMENT DE ROTATION DE LA TERRE.
=26.= Les ??toiles ne tournent pas r??ellement autour de la terre, avons-nous dit pr??c??demment, leur mouvement diurne n'est qu'une apparence produite par le mouvement de rotation de la terre. C'est ce que nous allons essayer d'expliquer.
Nous dirons d'abord comment on est conduit ?? mettre en doute la r??alit?? du mouvement diurne des ??toiles, puis les raisons qui nous portent ?? croire au mouvement de la terre. Enfin nous montrerons que toutes les apparences du mouvement diurne s'expliquent parfaitement dans l'hypoth?¨se que voici:
La terre tourne sur elle-m?ame autour d'un axe central; elle effectue, d'un mouvement uniforme, une r??volution enti?¨re en 24 heures sid??rales.
1?o Le mouvement diurne des ??toiles est invraisemblable.
En effet, le nombre des ??toiles, que nous voyons, ou que les t??lescopes nous laissent apercevoir, est incalculable; les distances qui nous en s??parent sont d'une grandeur incommensurable. Eu ??gard ?? ces distances, il faut attribuer ?? la sph?¨re c??leste un rayon immense; il en r??sulte que les cercles que les ??toiles nous paraissent d??crire ont des ??tendues excessivement diverses; petits
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