netteté de la 
vision que ces deux axes soient aussi rapprochés que possible, on 
peut fort bien, quand il ne s'agit que de se figurer approximativement la 
direction des rayons visuels, les supposer dirigés suivant l'axe 
géométrique de la lunette.] 
L'emploi de la lunette astronomique augmente la puissance de la vision 
et fait connaître avec une très-grande précision les directions 
dans lesquelles se trouvent les objets observés. 
Dans les observations de nuit on est obligé d'éclairer le réticule. 
Pour cela on dispose, à  l'extrémité de la lunette, en avant de
l'objectif, une plaque inclinée, percée d'une ouverture circulaire 
qui laisse entrer dans la lunette les rayons lumineux émanés de 
l'astre. Une lampe placée à  côté, à  une certaine distance de la 
lunette, éclaire cette plaque qui, recouverte d'une couche d'un blanc 
mat, éclaire légèrement par réflexion le réticule. 
[Illustration: 013, Fig. 4.] 
=9.= THÉODOLITHE. Le théodolithe se compose essentiellement 
d'un cercle vertical divisé, qu'on nomme limbe vertical, mobile 
autour d'un axe vertical AB qui passe par son centre O, et d'un autre 
cercle horizontal, également divisé, ayant son centre I sur l'axe 
(fig. 4); une lunette astronomique L'L est mobile autour d'un axe gOg' 
perpendiculaire au limbe vertical. L'axe de la lunette perpendiculaire 
à gOg' se meut parallèlement au limbe vertical. Une vis de pression 
permet de fixer la lunette quand on veut, de manière que, immobile 
sur le limbe, elle soit seulement emportée par lui dans un 
mouvement commun autour de l'axe AB. Une ligne horizontale H'OH 
est gravée sur le limbe vertical; le zéro des divisions est en H. Le 
cercle horizontal peut être rendu fixe; à  l'enveloppe mobile de l'axe 
AB est attachée une aiguille IE qui se meut avec le limbe vertical, 
dans le plan duquel elle se trouve et reste constamment. Le mouvement 
angulaire de cette aiguille IE sur le limbe horizontal mesure le 
mouvement angulaire du limbe vertical autour de l'axe. Par exemple, 
supposons que l'aiguille ait la position IE, au commencement d'un 
mouvement du limbe vertical; si, Ã  la fin de ce mouvement, elle a la 
position ID, l'angle DIE mesure l'angle dièdre des deux positions 
extrêmes du limbe vertical (V. la note ci-après). 
On peut, au commencement du mouvement, faire tourner le limbe 
horizontal de manière à  amener le zéro de ce limbe sous l'aiguille; 
alors on fixe le limbe horizontal; puis on fait mouvoir comme il 
convient le limbe vertical; il est clair qu'on pourra lire alors 
immédiatement sur le limbe horizontal l'angle décrit par le limbe 
vertical. Le limbe horizontal est souvent appelé cercle azimutal[5]. 
Le théodolithe peut d'abord nous servir à  mesurer la hauteur d'une 
étoile au-dessus de l'horizon.
=10.= HAUTEUR D'UNE ÉTOILE. On appelle hauteur d'une 
étoile E, (fig. 5) au-dessus de l'horizon d'un lieu, l'angle EOC que fait 
avec le plan horizontal le rayon visuel allant du lieu à  l'étoile; ou 
bien c'est l'arc de grand cercle, EC, de la sphère céleste qui mesure 
cet angle. La hauteur d'une étoile varie de 0 à  90°. 
[Note 5: Nous avons réduit le théodolithe à  sa plus simple 
expression, afin de mieux faire comprendre ses usages. Pour plus de 
commodité dans la manœuvre de l'instrument, il est en réalité 
disposé comme il suit (fig. 4 bis); le limbe vertical est fixé 
perpendiculairement, et par son centre, à  l'extrémité d'une barre 
horizontale. Cette barre s'appuie par son milieu sur le haut d'une 
colonne verticale AB, de l'autre côté de laquelle elle porte un 
contre-poids à  sa deuxième extrémité. On fait tourner le limbe 
vertical autour de cette colonne AB, en poussant la barre ou le limbe 
lui-même. Le mouvement angulaire de ce limbe autour d'une verticale 
quelconque est exactement le même que celui d'un limbe vertical fictif, 
qui passant, comme dans notre première description ci-dessus, par 
l'axe AB, serait dans toutes ses positions parallèle au limbe réel. 
L'aiguille IE du limbe horizontal, qui est et reste toujours parallèle au 
limbe vertical réel, mesure donc par son mouvement angulaire celui 
de ce limbe vertical.] 
[Illustration: 014, Fig. 4 bis.] 
DISTANCE ZÉNITHALE. La distance zénithale d'une étoile, E, 
est l'angle EOZ de la verticale et du rayon visuel OE allant du lieu 
à  l'étoile (fig. 5); ou bien c'est l'arc de grand cercle ZE qui mesure 
cet angle. La hauteur et la distance zénithale sont des angles 
complémentaires; EC + EZ = 90°. L'un d'eux étant connu, l'autre 
s'en déduit. 
[Illustration: 015, Fig. 5.] 
Azimuth d'une étoile. On nomme azimuth d'une étoile l'angle que 
fait le demi-cercle vertical ZEN qui contient cette étoile avec un plan 
vertical convenu, nommé premier vertical, que nous supposerons 
être ZOH (fig. 5). Cet angle dièdre est mesuré par l'angle HOC
des traces horizontales    
    
		
	
	
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