de cette ��glise-l��... etc. (Livre III).
Mais je ne puis vous lire ainsi toutes les Confessions et je le regrette. Je ne puis que les analyser; et combien de d��tails charmants, ��tranges, ��mouvants ou irritants je laisserai de c?t��!--Pour plus de clart��, et pour fixer vos propres souvenirs, il me para?t indispensable de faire un sommaire tr��s bref des faits principaux relat��s dans ces six premiers livres qui nous occuperont aujourd'hui.
LIVRE I.--Jean-Jacques na?t �� Gen��ve le 28 juin 1712, d'un horloger. Sa m��re meurt en le mettant au monde.--Son p��re lui fait lire des romans �� sept ans. Il l'abandonne �� huit ans, une affaire d'honneur l'obligeant �� s'expatrier.
On le met en pension, de huit �� dix ans, �� Bossey, chez le pasteur Lambercier, qui lui apprend la religion. Ici se placent diverses anecdotes, notamment celle de la fess��e donn��e par mademoiselle Lambercier.
On le retire de Bossey. Il reste deux ou trois ans, �� Gen��ve, chez son oncle Bernard. Il va de temps en temps �� Nyon, o�� est son p��re; est amoureux de mademoiselle Vulson et polissonne avec mademoiselle Gothon. Il est ensuite plac�� chez un greffier pour y apprendre le m��tier de procureur. Il s'en fait renvoyer et entre chez un graveur, qui le maltraite. Un soir, apr��s une promenade dans la campagne, il trouve la porte de la ville ferm��e. Et il quitte Gen��ve le lendemain pour courir fortune �� travers le monde.
LIVRE II.--Il r?de autour de Gen��ve, se pr��sente au cur�� de Confignon, qui l'adresse �� madame de Warens, �� Annecy. Cette dame, nouvelle convertie, l'envoie �� Turin dans l'hospice des Cat��chum��nes. Il se laisse convertir, cherche sa vie dans Turin, passe quelques semaines chez la jolie marchande madame Bazile, puis est laquais chez la comtesse de Vercellis. Ici se place l'histoire du ruban.
LIVRE III.--Apr��s cinq ou six semaines pass��es sans occupation et signal��es par de singuli��res fantaisies sensuelles, il entre chez le comte de Gouvon, toujours comme laquais, mais pour qui on a des ��gards. Il est amoureux de mademoiselle de Breil, une des filles de la maison. Le fils du comte, l'abb�� de Gouvon, s'int��resse �� lui, et lui apprend l'italien. On se chargeait de son avenir: mais un beau jour il d��campe avec un camarade des rues (�� pr��s de dix-huit ans), repris par son besoin de vagabondage.
Il retourne �� Annecy, pr��s de madame de Warens; se laisse nourrir, mais lit, travaille. On le met au s��minaire; il n'y reste pas. Il re?oit des le?ons de musique du professeur des enfants de choeur de la cath��drale, un M. Nicoloz, qu'il appelle ?M. le Ma?tre?. Il s'engoue d'une esp��ce de musicien boh��me, Venture. Puis, M. le Ma?tre ��tant oblig�� de quitter Annecy, Jean-Jacques l'accompagne jusqu'�� Lyon, o�� il l'abandonne au coin d'une rue en peine crise d'��pilepsie, ou peut-��tre de delirium tremens. (Ce M. le Ma?tre ��tait bonhomme, mais fortement ivrogne.)
L��-dessus, Jean-Jacques revient �� Annecy, et n'y retrouve plus madame de Warens.
LIVRE IV.--Il attend des nouvelles de madame de Warens �� Annecy. Ici se place la partie de campagne avec mesdemoiselles Galley et de Graffenried.
Charg�� de conduire �� Fribourg la Merceret, femme de chambre de madame de Warens, il passe par Gen��ve, voit son p��re �� Nyon (pour la premi��re fois, je crois, depuis huit ou neuf ans), et se rend de Fribourg �� Lausanne, o��, sous le nom de Vaussore, il montre la musique sans la savoir et donne m��me un concert (chez M. de Treytorens). Il va �� Vevey (patrie de madame de Warens), passe l'hiver de 1731-1732 �� Neuchatel, o�� il continue de donner des le?ons de musique. (Il finissait par l'apprendre en l'enseignant.) Vie p��nible, d��tresse. Il fait la connaissance d'un archimandrite qui qu��tait pour le ?r��tablissement du Saint-S��pulcre?; va �� Fribourg, �� Berne, �� Soleure, o�� M. de Bonac, ambassadeur de France, le retient. Puis M. de Bonac l'envoie �� Paris pour ��tre pr��cepteur. Jean-Jacques fait la route �� pied; ne s'entend pas avec le p��re de son ��l��ve, apprend que madame de Warens est retourn��e en Savoie, et repart �� pied de Paris. Apr��s quelque s��jour �� Lyon, il arrive chez madame de Warens, qui venait de se fixer �� Chamb��ry. Elle lui obtient un emploi dans le cadastre.
LIVRE V.--Il donne des le?ons de musique �� des jeunes filles. Pour le mettre en garde contre les s��ductions de certaines de ses ��l��ves, madame de Warens devient elle-m��me son initiatrice. Il se laisse faire; il accepte m��me le partage avec le jardinier Claude Anet.--Il fait un voyage �� Besan?on pour prendre des le?ons de composition de l'abb�� Blanchard; va voir un parent �� Gen��ve et son p��re �� Nyon (deuxi��me visite); revient �� Chamb��ry; fait plusieurs voyages �� Gen��ve, �� Lyon, �� Nyon, tant?t pour son plaisir, tant?t pour les affaires de madame de Warens. Un accident le rend aveugle
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