Essai sur la littérature merveilleuse des noirs, suivi de Contes indigènes de lOuest afr | Page 6

François-Victor Équilbecq
de l'orphelin. Quelqu'un qui cherchait aussi malin que soi. Le boa du puits. Le forage du puits. Les deux intimes.
XIII. CONTES KOURANKO (2).
Le cheval de nuit. Nancy Mara.
XIV. CONTES KHASSONKE.
Le dévouement de Yamadou Have.
XV. CONTES KISSO.
Chassez le naturel.
Dans cette étude de la littérature merveilleuse indigène je tiendrai compte, non seulement des récits recueillis par moi personnellement, mais encore de ceux publiés par différents folkloristes.
Afin que le lecteur puisse contr?ler les sources étrangères auxquelles je me référerai au cours de ce travail, je les indique ci-dessous en une brève notice biographique.
ARCIN, La Guinée fran?aise. Challamel, éditeur, 1907[8].
[Note 8: Il existe encore d'autres ouvrages que je n'ai pu consulter en temps utile: L'ancien royaume de Dahomey, par Le Hérissé (Larose édit.). Légendes de la Sénégambie (Bérenger-Féraud, Leroux édit.), Contes haoussa, par Landeroin et un recueil de contes ouolof par un abbé. On peut se procurer ce dernier ouvrage en s'adressant au délégué apostolique à Dakar.]
BAROT, L'Ame soudanaise. Pages libres, 1902.
MGR. BAZIN, Dictionnaire Fran?ais-Bambara. Imprimerie Nationale, 1901.
BéRENGER-FéRAUD, Contes populaires de la Sénégambie. Leroux éditeur.
DELAFOSSE, Essai sur la langue agni. André éditeur, 1901.
Lieutenant DESPLAGNES, Le plateau central nigérien. Larose, éditeur, 1907.
DUPUIS-YAKOUBA, Contes des Gow. Leroux, éditeur, 1911.
FAIDHERBE, Le Sénégal.
FROGER, Etude sur la langue mossi. Leroux, éditeur, 1910.
DE GUIRAUDON, Manuel de langue foule. Welter, éditeur, 1894.
Lieutenant LANREZAC, Essai sur le folklore indigène. Revue Indigène, 1908.
MOUSSA TRAVéLé, Manuel bambara. Geuthner, éditeur, 1910.
UN MISSIONNAIRE DE SéGOU, Manuel de bambara. Maison Carrée, Alger, 1905.
Pour les contes d'origine indo-européenne:
Contes des Bretons armoricains, par Luzel. Bibliothèque populaire Gauthier-Villars.
Barsaz-Breiz, par H. de la Villetnarqué. Franck éditeur, 1846.
Contes de Grimm. Philipp RECLAM, Leipzig.
La Bretagne, par Pitre-Chevalier. W. Coquebert éditeur.
Contes des 1001 Nuits, traduits par Galland.
Contes inédits des 1001 Nuits, traduits par de Hammer et Trebutien. Doddey éditeur, 1828.
L'étude de ces divers contes[9] se subdivisera comme suit:
I. Classification des contestables et légendes d'après leurs caractères prédominants.
II. Thèmes favoris des conteurs. Procédés les plus usités pour provoquer l'intérêt et l'émotion. Comparaison, au double point de vue du fond et de la forme, avec les conteurs indo-européens et sémites. Influences étrangères possibles.
[Note 9: Les contes qui ne me sont pas personnels feront l'objet de notes en bas de page ou seront comparés aux contes correspondants recueillis par moi dans des notes spéciales mises à la fin de chacun de ces derniers contes.]
III. Personnages des contes. Personnages humains et extra-humains. Professions le plus souvent mises en scène. Les animaux dans les contes. Caractère essentiel, différent de celui qui leur est attribué dans les fables.
IV. Personnages animaux des fables. Le geste burlesque de l'hyène et du lierre: comparaison avec le roman du Renard.
V. Conclusion.--Le noir d'après ses contes et fables. Sa morale idéale. Sa morale pratique. Quels modèles il se propose et quels exemples il suit.
Je renvoie aux sommaires détaillés des chapitres qui se trouvent en tête de cet essai.
I.--CLASSIFICATION GéNéRALE D'APRèS LES CARACTèRES PRéDOMINANTS.
On peut répartir ces récits entre 7 grandes catégories:
A. Légendes cosmogoniques, ethniques, héro?ques et sociales.
B. Contes de science fantaisiste (histoire naturelle, astronomie, etc.).
C. Récits d'imagination pure et dépourvus d'intentions didactiques.
D. Contes à intentions didactiques, tant de morale pure que de morale pratique.
E. Fables. Geste burlesque du lièvre et de l'hyène.
F. Contes égrillards. Contes à combles (se confondant souvent avec les contes égrillards).
G. Contes-charades[10].
[Note 10: Genre des ?Roetselmoehrchen? allemands.]
Cette division en catégories n'a rien que de relatif et, pour l'établir, j'ai d? ne tenir compte que du caractère le plus marqué du récit à classer, alors que, par ses caractères accessoires, ce même récit pourrait se voir rangé dans une ou deux autres catégories.
Nous allons voir, en étudiant chacune de ces grandes catégories, qu'elle comporte encore d'autres subdivisions. Indiquer dans le tableau ci-dessus ces subdivisions nuirait à la clarté de la classification.
A. Légendes cosmogoniques, etc.
Ces légendes essaient d'exposer--sans grande conviction, d'ailleurs--la création du monde, l'origine de certaines races ou de certains peuples, l'histoire des héros fabuleux, l'évolution de la civilisation.
Je n'ai recueilli que peu de légendes cosmogoniques ou métaphysiques; ce sont les contes intitulés: D'où vient le soleil[11]--La créance de la Mort--Le chien et le caméléon--L'anguille et l'homme au canari--Les nyama et le cultivateur. Mais on en trouvera de nombreux exemples chez d'autres folkloristes. Ainsi, la controverse du crapaud et du caméléon[12] nous apprend qui, des montagnes ou de la boue, a été créé en premier lieu; celui du ?Déluge universel? nous expose la tradition agni sur ce sujet. Le conte de Froger, intitulé: ?Le genre humain? élucide le problème de la création de la femme selon les M?ssi. Enfin, la différence des races et l'infériorité des noirs sont expliqués par des contes divers de Laumann, d'Ollone, d'Arcin[13] et de Bérenger-Féraud[14].
[Note 11: Pour les contes cités, se référer à la table des matières alphabétique qui sera publiée à la fin de l'ouvrage terminé.]
[Note 12: Delafosse, Essai de manuel de la langue Agni. La formation du Monde. Le Déluge universel.]
[Note 13: Arcin, La Guinée fran?aise.]
[Note
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