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ETEXTS*END*
Huguette Bertrand
DANS LE FONDU DES MOTS
poésie
Éditions En Marge
Zone de tendresse
libertés permises
si tant loin du corps
une
douceur fluide
de l'aimante obscure
ses paroles translucides
répandues sur les noeuds
troublants d'une blessure
sur velours
parfumé
en ses songes repose
inaltérée
désir secoué
par tant de
baisers
allés se rejoindre
dans le tourbillon
des mots rouges
Ce carnage dans les mots
suspendus sur le temps
carnet rieur
de
tous nos maux
accomplissent l'automne
d'un présent à l'autre
repasse dans la mémoire
un vieux cri d'amour
brisé s'enchaîne
autour des formes
courroux d'une chair
pulse le sang
les sens
tendus
10.10.00
Sous un ciel écorché
la mort ose
devenir saison
dépouillée se
repose
de ses soeurs frivoles
surannées
bouillonne sous l'écorce
en ses sens
épuisés
cette morose
ose la mort
peu de chose
à l'aurore
19.10.00
En un clin d'oeil
les encres anéantissent la nuit
d'un trait
tracent
des silences rouge sanguin
au coeur des pierres
au rythme des sens
s'animent les formes
dans un regard
oppressé
24.10.00
Vie
secrets
ascension
jusqu'au sommet des sens
en plein désir
en plein délire
se consument
dans le feu du poème
ses
frémissements
25.10.00
Assis sur le temps
le coeur trempe dans l'attente
étale sur le blanc
des pensées brumeuses
spontanées
en mouvement
25.10.00
Étoilé
l'automne fou
en ces douces colères
annonce un hiver
sombre
rage sage
son innocence
27.10.00
Bel espoir
dont les lèvres
sont la pulpe de mes désirs
29.10.00
Faut-il s'en vouloir
d'être là
à crier des mots
qu'on ne veut plus
entendre
passant par le noir des incertitudes
collées sur le pavé d'un
monde
à fric à freak
dans l'entre-deux langues
la nôtre extensible
à n'en plus finir de vivre
mais toujours en cette langue
du poème
que nous sommes
surprend nos moments fous
exaltés
en nos
âmes harnachées
par des silences mous
persistants
Rire rouge
devant la lune folle
poussière d'espace
rôdeuse vieille
rôdeuse
allègrement se promène
sur la voie des songes
sous
facettes multiples
s'éprend des va-nu-coeurs
épave flottante frivole
sur la noirceur d'une page
glisse entre les mots
pose son regard
unique
sur le multiple
reconnaît et recrée le monde
à chaque
instant
31.10.00
L'INNÉ DIT
Cette ébauche m'a éveillée
m'a emmenée par la main
jusqu'aux
murmures
ses vibrations
à travers le miroir d'une harmonie
lourd
trésor
à peine délivré
se déplie sur le tracé du feu
suit le contour
du corps
au risque de brûlures
effleure le gémissement de la vague
contorsion du ciel en son ventre
glisse sur les eaux trouble du désir
emporté en son remous
vers aussi loin
que les distances qui les
séparent
14.11.00
Des brins de nostalgies
par vagues poudreuses
emportent les
espoirs
vers de lointains lendemains
sans lendemain
vers des
horizons spontanés
aussitôt vus puis disparus
vers d'interminables
saisons
que la vie égrène
sur un fauteuil sur mesure
à la mesure
des recommencements
sans demi-mesure
ni le quart d'heure
appréhendé
ni l'instant d'après
échoué sur le corps des mots
en
leur plus doux paysage
entrevu au large
par ce va-et-vient
des
gestes luxuriants
18.11.00
Enfants du Sud
Enfants du Nord
qui du dehors avez froid
quand
le dedans s'éprend d'un geste
d'une parole unique
venue dire
je
t'aime
03.12.00
DE CONFIDENCES EN ÉVIDENCES
Séducteur le temps
se joue des époques
reprend sa marche
secoue
la soif
en un respir redit le tendre
refait les gestes
posés sur
l'affranchie
vent doux
vent d'âmes
souffle sur l'immense
grise le temps
ses
évidences
04.12.00
Un soupir moribond
trainait sur la place
de l'espoir
respirait les
échos
d'un lointain plaisir
incrusté dans l'âme
de son présent
toujours soupirait
entre les attentes
désordonnées
04.12.00
OSER BAS
Je pense
J'ose
Je fais
Je dis
J'écris
emportés par les tempêtes
du Nord
mes mots se dispersent
entre silence et ombre
en petits
tas de cendres
s'affaissent sur l'éphémère
quelques braises encore
veillent sur la folie des gestes
improvisés
05.12.00
Un ciel rose m'est tombé dans l'oeil
par mon unique fenêtre
m'a