to be read and re-read, seen and seen again, than this "Bataille de dames."
BENJ. W. WELLS.
FOOTNOTES:
[Footnote A: Criticism of Scribe may be found in Bruneti��re's "��poques du th��atre fran?ais;" Weiss, "Le Th��atre et les moeurs;" Matthews, "French Dramatists," p.78; Wells, "Modern French Literature," p. 353. Lanson, "Litt��rature fran?aise," p.966, is perhaps unduly harsh. For contemporary criticism of Scribe see Sainte-Beuve, "Portraits contemporains," ii., 91 and 589.]
[Footnote B: It originated in Italy as a pantomime with songs, which in seventeenth-century France became what we now call "topical." It is of this that Boileau says, "Le fran?ais, n�� malin, forma le vaudeville." Later the pantomime yielded gradually to dialogue, and the vaudeville was tending to farcical opera when Scribe gave it a new direction.]
[Footnote C: "Val��rie" (1822) and "Le Mariage d'argent" (1827), both at the Th��atre Fran?ais.]
[Footnote D: For the serial publication of one of these, "Piquillo Alliago," he received from Le Si��cle $12,000.]
[Footnote E: Among them "La Juive," "Fra diavolo," "Robert le diable," "Les Huguenots," "Le Proph��te."]
[Footnote F: Manifested most clearly in his "Histoire morale des femmes."]
BATAILLE DE DAMES
UN DUEL EN AMOUR.
COM��DIE EN TROIS ACTES
PAR
SCRIBE ET LEGOUV��.
First represented at the Th��atre Fran?ais in 1851.
PERSONNAGES.
LA COMTESSE D'AUTREVAL, N��E KERMADIO.
L��ONIE DE LA VILLEGONTIER, SA NI��CE.
HENRI DE FLAVIGNEUL.
GUSTAVE DE GRIGNON.
LE BARON DE MONTRICHARD.
UN SOUS-OFFICIER DE DRAGONS.
UN DOMESTIQUE.
La sc��ne se passe au chateau d'Autreval pr��s de Lyon, en octobre, 1817.
BATAILLE DE DAMES.
ACTE PREMIER
Le th��atre r��pr��sente un salon d'��t��[1] ��l��gant.--Deux portes lat��rales sur le premier plan.[2]--Chemin��e au plan de gauche.--Une porte au fond.--Gu��ridon �� gauche.--Petite table et canap�� �� droite.
SC��NE I
Au lever du rideau, CHARLES, en livr��e ��l��gante et tenant �� la main des lettres et des journaux, est debout devant un chevalet plac�� �� gauche du public. L��ONIE, entre par la porte du fond.
CHARLES, regardant le tableau pos�� sur le chevalet. C'est charmant!... charmant!... une finesse! une grace!...
L��ONIE, qui vient d'entrer, apercevant Charles. Qu'est-ce que j'entends?... (Apr��s un instant de silence et d'un ton s��v��re.) Charles!... Charles!
CHARLES, se retournant brusquement et s'inclinant. Mademoiselle!
L��ONIE. Que faites-vous l��?
CHARLES. Pardonnez-moi, mademoiselle, je regardais le portrait de madame[3] votre tante, notre ma?tresse ... car je l'ai reconnu tout de suite ... tant il est ressemblant!
L��ONIE. Qui vous demande votre avis? Les lettres? les journaux?
CHARLES. Je suis all�� ce matin �� Lyon �� la place du cocher, qui n'en avait pas le temps, et j'ai rapport�� des lettres pour tout le monde. Pour mademoiselle, d'abord!
L��ONIE, vivement. Donnez!... (Poussant un cri.) Ah!... de Paris!... d'Hortense ... mon amie d'enfance!... (Parcourant la lettre.) Ch��re Hortense!... elle s'inqui��te des "troubles de Lyon!... des complots qui nous environnent. Quant �� la cour ... il est difficile que cela aille bien ... en l'an de grace 1817, sous un roi qui fait des vers latins et qui ne donne jamais de bal."[4] (S'interrompant.) Elle me demande: Si je me marie ... Ah bien oui![5] ... est-ce qu'on a le temps de songer �� cela!... Les jeunes gens s'occupent de politique et non pas de demoiselles!
CHARLES. Deux lettres pour madame.... (Lisant l'adresse.) "Madame la comtesse d'Autreval, n��e Kermadio[6] ..." (Haut.) et timbr��e d'Auray, pleine Vend��e[7] ... (L��onie regarde Charles en fron?ant le sourcil.) C'est tout simple!... une excellente royaliste comme madame!
L��ONIE. Encore!...
CHARLES, posant d'autres lettres sur la table. Celles-ci pour le fr��re de madame la comtesse ... et pour monsieur Gustave de Grignon ... ce jeune ma?tre des requ��tes[8] ... qui est ici depuis huit jours.
L��ONIE, avec humeur.[9] Il suffit ... Les journaux?
CHARLES, les pr��sentant. Les voici!
L��ONIE. Dans un joli ��tat.
CHARLES. C'est que le cocher et la femme de chambre voulaient les lire avant madame et mademoiselle, ce qui est leur manquer de respect ... et je me suis oppos��....
L��ONIE, l'interrompant. C'est bien! je ne vous en demande pas tant.
CHARLES. Je ne croyais pas que mademoiselle me blamerait de mon z��le....
L��ONIE, s��chement. Ce qui souvent d��pla?t le plus, c'est l'exc��s de z��le.
CHARLES, souriant. Comme disait monsieur de Talleyrand.[10]
L��ONIE, se retournant avec ��tonnement. Voil�� qui est trop fort! et si monsieur Charles se permet....
SC��NE II
LES PR��C��DENTS, LA COMTESSE.
LA COMTESSE. Quoi donc?... qu'y a-t-il, ma ch��re L��onie?
L��ONIE. Ce qu'il y a, ma tante! ce qu'il y a?... monsieur Charles qui cite monsieur de Talleyrand!
LA COMTESSE, souriant. Un homme qui a port�� malheur �� tous ceux qu'il a servis![11] ... mauvaise recommandation pour un domestique.... Rassure-toi ... Charles aura lu cela quelque part ... sans comprendre!...
CHARLES, s'inclinant respectueusement. Oui, madame, et je ne pensais pas que cela offusquat[12] mademoiselle.
L��ONIE. Offusquat ... un subjonctif �� pr��sent....
LA COMTESSE, �� Charles, qui veut s'excuser. Pas un mot de plus!... vous parlez trop.... Je connais vos bonnes qualit��s, votre d��vouement pour moi ... mais vous oubliez trop souvent votre situation; ne me forcez pas �� vous la rappeler. Votre place, d'ailleurs, n'est pas ici!... je vous ai pris uniquement pour soigner les jeunes chevaux de mon fr��re ... allez �� votre service.... (Charles
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