Anatomie du Mouvement, poésie | Page 3

Huguette Bertrand
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Huguette Bertrand
ANATOMIE DU MOUVEMENT
poésie
Éditions En Marge


tous ceux que l'on arrache au doute,

je les salue, bouches à nouveau ouvertes,

qui savaient déjà ce que signifie le silence

Rainer-Maria Rilke

ESQUISSE
C'est bien avec le poing qu'on récite le jour
quand les désirs sont à
plaindre
En montant le volume du corps
les prix grimpent
et la
folie est à son plus bas
Des formes terroristes devancent la mémoire

Est-ce bien utile d'inventer de nouveaux visages
alors que les
fenêtres ne sont plus étanches
Au verso de la brutalité
il n'y a que
de la poussière
et de l'intimité
inventée pour l'anatomie branlante

C'est défoncé et plein d'impasses
et ça chemine vers l'obsession la
nuit
Les muscles se profilent au tangage des mots
que la main refuse

Ces moments de flottement entre les paumes
soulèvent des enjeux

que les lèvres ne savent pas dissimuler
La journée en toute
maladresse brûle
d'une stimulation affectueuse de l'oeil
dessine des
zones de haute précision
Alerte
l'heure sonne la stratégie
quand
toutes les paniques ont été regroupées
La ferveur est inévitable
La
langue et ses maléfices organisent
des aller-retour d'exil
et même
des rapprochements à ciel ouvert
La violence se fait discrète
douce comme un bruissement d'horloge

et la réponse est là
rouge
le soleil se lève encore
l'oeil cousu à la
mémoire
du voyageur
qui apprend à mourir
en cours de route

digne de la peur
avant le lait
après les sueurs
et sa descente au
fond des sens
comme une digestion
lorsque la bouche à plein
régime s'écrie
Attendez-moi
ce grand stress fut oublié
sur la batture
quand un bateau lent passa

aux pieds des enfants
trop grands
trop chers
leurs samedis trop
fréquentés
en attendant le dimanche
dans la ville
avec ses secrets
qui penchent
tantôt à droite
tantôt à gauche
et le temps qui occupe
le temps
quand on n'y est pas

à grands coups de flots
la sève des marées
embrassa le silence
de
ces hommes impunis
et leurs femmes ont craché leurs visages
dans
les sables que dévorent
les vaisseaux endormis
elles ouvrent au large
leurs hanches
où le coulis fécond
engrosse
leurs rêves
infiniment
dans le goudron
devant ce miroir gris
c'était écrit
que l'oeil magique
fixé sur le
ventre de l'idolâtre
labourerait ses nuits
sans mémoire
le jour venu
il n'y aurait plus
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