Richilde ��p. Charles roi de le Justicier roi de Provence le Chauve Bourgogne (m. 921) (879-887) (888-911) | | | | Rodolphe II RAOUL. Louis l'Aveugle Louis II le B��gue roi d'Arles en 933 ��p. Emma, | fils d'Ermentrude (m. 937) fille de Robert Charles-Constantin ��p. 1�� Ansgarde | duc de France comte de Vienne 2�� Ad��la?de Conrad le Pacifique en 931 ��p. Mathilde, | fille de Louis d'Outre-Mer ---------------------------- | | 1�� Louis III Carloman 2�� Charles (880-882) (880-881) le simple (893-922)]
[Footnote 21: _Hist. Francor. Senon. (M.G.h., Scr._, IX, 366); Richard le Poitevin, _Chron. (Recueil des historiens de France_, IX, 23).]
[Footnote 22: La majorit�� ��tait de 12 ans chez les Saliens et de 15 ans chez les Ripuaires. Cf. Glasson, _Hist. du droit et des instit. de la France_, II, p. 291.]
[Footnote 23: Eckel, p. 40.]
[Footnote 24: _Chron. S. Benigni Div. (Rec. des historiens de France_, VIII, 241; ��d. Bougaud et Garnier, p. 115).]
[Footnote 25: D'Arbois de Jubainville, _Hist. des comtes de Champagne_, I, p. 450, pr. n�� 17; _Cartulaire de Monti��ramey_, ��d. Ch. Lalore (Troyes, 1890, in-8), p. 18, n�� 12.]
[Footnote 26: Recueil des historiens de France, IX, 665; _Cartulaire de l'abbaye de Gorze_, publ. p. A. d'Herbomez (Mettensia, II), p. 159, n�� 87.]
[Footnote 27: _Chron. S. Benigni Divion. (Rec. des historiens de France_, VIII, 242; ��d. Bougaud et Garnier, p. 119).]
[Footnote 28: _Cartulaire de l'��glise d'Autun_, publ. par A. de Charmasse (Autun, 1865) n�� 22. Il ne faut pas, semble-t-il, vouloir le reconna?tre dans un Rodolphus comes qui figure avec beaucoup d'autres comtes lorrains dans un dipl?me de Charles le Simple en faveur de l'abbaye de Pr��m, dat�� de la m��me ann��e (Recueil des historiens de France, IX, 526).]
[Footnote 29: _Cartulaire de l'��glise d'Autun, n�� 23._]
[Footnote 30: Ibid., n�� 9, 10.]
[Footnote 31: Flodoard, Annales, a. 924; _Ann. Masciac._, a. 919 (_M.G.h., Scr._, III, 169); Histoire de Languedoc, nouv. ��d., II, 251; III, 95. Voy. aussi F. Lot, Hugues Capet, p. 190, n. 3.]
[Footnote 32: _Hist. de Languedoc, loc. cit._]
[Footnote 33: A. de Barth��lemy, _Les origines de la maison de France (Revue des questions historiques_, VII p. 123). On pr��tend aussi qu'une autre fille de Robert, dont on ignore le nom, aurait ��pous�� son oncle Herbert II. Cf. Eckel, p. 35, qui la d��signe �� tort comme, ?cousine? d'Herbert II.]
[Footnote 34: Ad��mar de Chabannes, Commemoratio, ��d. Dupl��s-Agier, p. 3; Ch. de Lasteyrie, _L'abbaye de Saint-Martial de Limoges_ (Paris, 1901, gr. in-8), P. 58-59.]
[Footnote 35: Flod., _Ann._, a. 922.]
CHAPITRE II
LES ��LECTIONS DE ROBERT ET DE RAOUL.
Peu apr��s la mort de Louis III, le vainqueur de Saucourt, et celle de Carloman, son fr��re, le royaume franc de l'ouest, la France, comme on l'appelle d��sormais dans nos histoires, et les divers pays qui en d��pendaient, ne tard��rent pas �� se morceler sous l'influence du d��veloppement de la f��odalit�� et la menace perp��tuelle des invasions normandes. La Bretagne devint en fait ind��pendante avec les ducs Alain et Juhel-B��renger, la Provence avec Boson et la Bourgogne avec Rodolphe Ier. Le reste de la France, d��membr�� en une infinit�� de fiefs, r��partis dans les trois duch��s de ?France?[36], de Bourgogne et d'Aquitaine, fut enfin divis�� en deux camps ennemis par la question de d��volution de la couronne.
A la suite de la tentative malheureuse de restauration de l'empire carolingien, qui ��choua piteusement �� cause de l'incapacit�� de Charles le Gros, une partie des grands feudataires fran?ais, ressuscitant leur droit d'��lection tomb�� en d��su��tude depuis longtemps, choisit pour roi le comte Eudes, fils de Robert le Fort, tandis que d'autres restaient fid��les au repr��sentant de la dynastie carolingienne, un enfant en bas age, Charles, fils posthume du roi Louis le B��gue, issu de son mariage avec Ad��la?de[37]. Des ann��es de luttes suivirent. Eudes r��gna, mais �� sa mort, Charles, auquel le surnom de Simple a ��t�� attribu�� par ses contemporains, fut reconnu dans toute la France, �� l'exception des pays qui s'��taient constitu��s en ��tats ind��pendants.
La cession d'une partie des rives de la basse Seine, aux pirates normands, compagnons de Rollon, ne peut ��tre consid��r��e comme un affaiblissement de la puissance royale, quoi qu'en aient dit la plupart des historiens, qui ont coutume de fl��trir la m��moire de Charles le Simple principalement pour ce motif. On ne saurait non plus suivre d'autres critiques qui, se pla?ant �� un point de vue diam��tralement oppos��, ont voulu l'envisager comme un acte d'habile politique. En r��alit��, Charles ne pouvait agir autrement devant l'indiff��rence profonde des grands vassaux, qui lui refusaient toute aide effective pour combattre l'invasion; et sa puissance n'en fut nullement amoindrie, puisque le territoire conc��d�� ��tait un d��membrement du ?duch�� de France?, qu'il en conserva la suzerainet�� et trouva m��me par la suite un concours inattendu aupr��s de ses nouveaux vassaux[38].
Presque en m��me temps que cette cession eut lieu l'acquisition de la suzerainet�� sur la Lorraine, pr��cieuse
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