de rev��tement. Il pourrait se faire qu'elle e?t ��t�� simplement retourn��e, et qu'une nouvelle inscription e?t ��t�� grav��e sur le revers de l'ancienne.
5�� La Figure agenouill��e du chanoine Pierre de Fayel, avec ses armoiries, et une inscription indicative des sommes donn��es par lui pour les sculptures de la cl?ture du choeur de Notre-Dame. XIVe si��cle.
Cette Figure, en demi-relief, qui faisait elle-m��me partie de la cl?ture du choeur, a ��t�� port��e �� Versailles. Elle n'a point encore ��t�� plac��e dans les galeries du mus��e, et se trouve au rez-de-chauss��e, dans une salle de d��p?t, pr��s de la galerie des tableaux-plans.
6�� Une Mort, squelette d'albatre, peint couleur de bronze, attribu��e par Lenoir au sculpteur Fran?ois Gentil. Ce monument, plac�� originairement au cimeti��re des Innocens, fut transf��r�� �� Notre-Dame, lors de la suppression du cimeti��re.
La Mort tient une faulx, et s'appuie sur un cartel portant cette inscription:
Il n'est vivant tant soit plein d'art Ni de force pour r��sistance, Que je ne frappe de mon dart Pour donner aux vers leur pitance. Priez Dieu pour les tr��pass��s.
La figure de la Mort est d��pos��e au palais des Beaux-Arts, dans une des salles du rez-de-chauss��e, au fond de la troisi��me cour, �� droite en regardant l'h��micycle.
7�� Une Vierge en marbre blanc de grandeur naturelle. XIVe si��cle.
On ignore ce que ce monument est devenu.
8�� Le c��l��bre tableau repr��sentant toute la famille des Ursins. XVe si��cle.
Ce tableau est au mus��e de Versailles, dans la premi��re salle de la collection des portraits.
9�� Plusieurs Vierges en pierre peinte ont ��t�� transport��es du mus��e des Petits-Augustins �� Saint-Denis. Une de ces statues provenait de Notre-Dame.
10�� Statue en marbre, �� genoux, du cardinal Pierre de Gondi, ��v��que de Paris, plac��e sur un entablement que portent quatre colonnes de marbre noir, au milieu desquelles on voit un grand c��notaphe de pareil marbre, charg�� d'atributs et d'une inscription. XVIIe si��cle.
La Statue est �� Versailles. Les autres parties du tombeau ont ��t�� dispers��es, l'entablement se voit encore au Salon des Beaux-Arts, dans le clo?tre pr��s de la chapelle. On fera remarquer �� ce sujet que lors de la translation des monumens historiques de l'ancien mus��e des Petits-Augustins, �� Versailles, on enleva un certain nombre de mausol��es dont les statues ont seules reparu dans le nouveau mus��e, d��pourvues de la d��coration qui les accompagnait originairement. Pour citer quelques exemples, les armoiries, l'��pitaphe, les pilastres du tombeau du cardinal Mazarin, la d��coration architectorale du tombeau du commandant de Souvr��, les ��pitaphes de Caylus et de Ch��rin, l'��cusson, l'��pitaphe et la tombe de Raymond Philippeaux, conseiller d'��tat, etc., etc., transf��r��s �� Versailles, n'ont pas ��t�� r��tablis dans les galeries du mus��e.
11�� Statue en marbre blanc, �� genoux, d'Albert de Gondi, duc de Retz, mar��chal de France.
Monument compos�� comme celui du cardinal de Gondi. XVIIe si��cle.
M��me observation.
L'effigie du mar��chal fait partie du mus��e de Versailles.
12�� Louis XIV, �� genoux, statue en marbre blanc, par Coyzevoz.
Rendu �� Notre-Dame en 1816, enlev��e en 1832, puis transport��e dans la chapelle de Versailles.
13�� Louis XIII, �� genoux, sculpt�� en marbre blanc, par Guillaume Coustou.
M��me observation que pour la statue de Louis XIV.
14�� Groupe de la descente de croix, par Nicolas Coustou.
R��int��gr�� �� Notre-Dame.
15�� Mausol��e du compte d'Harcourt, par Pigalle.
R��int��gr�� �� Notre-Dame, maladroitement restaur��.
16 Le Christ au tombeau, bas-relief, par Vass��.
�� Notre-Dame, au ma?tre-autel,
17�� Statues, en marbre blanc, de Saint-Louis et de Saint-Maurice, sculpt��es en marbre blanc, par Jacques Rousseau, pour la chapelle de Noailles, XVIIIe si��cle.
Ces figures ont ��t�� donn��es �� l'��glise de Choisy-le-Roy.
(1) Il existe aux Archives du royaume des dessins tr��s complets et tr��s bien ex��cut��s de toutes ces tombes. M. Gilbert, conservateur de Notre-Dame, poss��de un dessin, peut-��tre unique, de le statue de Philippe-le-Bel.
(2) Voir aux Archives du royaume, les proc��s-verbaux d��taill��s de tous les objets qui composaient le tr��sor.]
Tout le sol du choeur ��tait pav�� de tombes de cuivre tr��s remarquables; elles furent d��truites et fondues, ainsi que la curieuse statue ��questre de Philippe-le-Bel. Les cercueils en plomb servirent �� faire des balles; enfin, le tr��sor, dont il ne reste que quelques morceaux, fut jet�� dans le creuset de la Monnaie ou dispers��.
Retracer toutes ces d��vastations est une chose impossible; et, d'ailleurs, qui ne se les rappelle ou n'a entendu les raconter cent fois?
La belle fl��che en bois du XIIIe si��cle ne r��sista pas �� l'orage r��volutionnaire, elle fut abattue, les plombs fondus, et aujourd'hui le milieu du transcept n'en laisse plus voir que la souche mutil��e. La vieille basilique chr��tienne, ainsi d��pouill��e de tout ce que la religion y avait r��uni pendant six cents ans, devint un temple �� la Raison.
Depuis cette ��poque, des modifications s��rieuses furent encore apport��es aux anciennes constructions. En 1809, un jub�� en marbre, orn�� d'abeilles de bronze dor��, et des grilles d'une belle ex��cution, en fer poli, et enrichies de cuivre, furent pos��es autour et devant le choeur. En 1811, on fit placer
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