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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.?by Napoléon Bonaparte
The Project Gutenberg EBook of Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.
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Title: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.
Author: Napoléon Bonaparte
Release Date: June 29, 2004 [EBook #12782]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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OEUVRES
DE
NAPOLéON BONAPARTE.
TOME DEUXIèME.
MDCCCXXI.
PREMIèRE CAMPAGNE D'ITALIE.
(Suite).
Au quartier-général à Passeriano, le 15 fructidor an 5 (1er septembre 1797.)
Au directoire exécutif.
Les nouveaux entrepreneurs des h?pitaux, depuis trois mois qu'ils doivent prendre leur service, ne sont pas encore arrivés: ce retard a tellement bouleversé ce service, malgré le soin qu'on y a apporté, que les malades s'en ressentent, et que le nombre des morts aux h?pitaux s'en accro?tra considérablement.
L'équipage d'artillerie a été formé avec beaucoup de peine et de soins; il est notre seul espoir si nous entrons en campagne, et est, aujourd'hui, fort de six mille chevaux. Il n'a pas co?té un sou à l'entreprise Cerfbeer; au contraire, il doit lui en être revenu des pots de vin de la part de ses agens en Italie: nous avons tout acheté avec l'argent de la république.
Voilà déjà quinze jours que l'entreprise Cerfbeer a cessé, et qu'aucune autre ne la remplace. L'équipage d'artillerie périt déjà si sensiblement, que nous avons pensé, l'ordonnateur et moi, devoir prendre des mesures promptes pour que ce service n'éprouvat aucun choc, et que les hommes qui en ont l'inspection dans ce moment-ci puissent nous en répondre.
L'ordonnateur en chef a passé, en conséquence, le marché que je vous envoie, je vous prie de le ratifier: c'est le seul moyen pour que nos six mille chevaux ne soient pas gaspillés en peu de temps, et que se service, si essentiel maintenant, ne soit pas entièrement bouleversé.
BONAPARTE.
Au quartier-général à Passeriano, le 17 fructidor an 5 (3 septembre 1797.)
Au directoire exécutif.
J'ai l'honneur de vous communiquer la lettre que j'écris au ministre des finances, je vous prie d'en prendre lecture.
Je désirerais même que vous la fissiez imprimer, afin que chacun conn?t quelle peut être la source de ces mille et un propos qui se répandent dans le public, et dont on trouve l'origine dans les impostures de la trésorerie.
BONAPARTE.
Au quartier-général de Passeriano, le 17 fructidor an 5 (3 septembre 1797).
Au citoyen Carnot.
Le ministre de la guerre me demande des renseignemens sur les opérations que l'on pourrait entreprendre si la guerre recommen?ait. Je pense qu'il faudrait avoir sur le Rhin une armée de douze mille hommes de cavalerie et quatre-vingt mille hommes d'infanterie; avoir un corps faisant le siége de Manheim et masquant les quatre places fortes du Rhin; avoir en Italie quatre-vingt mille hommes d'infanterie et dix mille de cavalerie.
La maison d'Autriche, prise entre ces deux feux, serait perdue.
Elle ne peut pas nous nuire; car, avec une armée de quatre-vingt mille hommes on peut toujours avoir soixante mille hommes en ligne de bataille, et vingt mille en de?à en détachemens, pour se maintenir et rester ma?tres de ses derrières.
Or, soixante-dix mille hommes en battent quatre-vingt-dix mille sans difficulté, à chance égale de bonheur.
Mais il faudrait que l'armée d'Italie e?t quatre-vingt mille hommes d'infanterie.
Il y a aujourd'hui trente-cinq mille hommes à l'armée d'Italie présens sous les armes.
Dans ce cas, l'armée d'Italie ne sera donc, pour entrer en Allemagne, que de soixante mille hommes d'infanterie; on aura huit mille Piémontais, deux mille Cisalpins; il lui faudrait encore dix mille Fran?ais.
Quant à la cavalerie, elle a six mille deux cents hommes.
Il lui faudrait encore trois mille hommes de cavalerie.
Nous avons déjà eu deux conférences, que nous avons employées à nous entendre.
BONAPARTE.
Au quartier-général à Passeriano, le 17 fructidor an 5 (3 septembre 1797).
Au ministre des finances.
J'ai re?u, citoyen ministre, la lettre que vous m'avez envoyée par le dernier courrier.
Je ne puis répondre que trois mots: tout ce qu'on vous a dit sur les principes qui avaient été posés pour la marche de la comptabilité des finances de l'armée d'Italie est faux. Il n'y a jamais eu à l'armée d'Italie, depuis qu'il n'y a plus de commissaire du gouvernement, qu'une seule caisse, qui est celle du payeur de l'armée; elle se divise naturellement en deux branches, en caisse recevante, que nous avons appelée caisse centrale, et qui est destinée à recevoir les contributions, et en caisse dépensante: celle-ci sert à payer les dépenses de l'armée.
Tout ce que je lis, venant de la trésorerie, porte un caractère d'ineptie et de fausseté qui ne peut être expliqué que par la plus grande malveillance.
La
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