Oeuvres de Napoleon Bonaparte, Tome V. | Page 9

Napoleon Bonaparte
de l'empereur le 14, �� Wilna. La division Deroy et la division de Wrede ��taient tr��s-belles. Ces troupes se sont mises en marche pour Sloubokoe.
La di��te de Varsovie s'��tant constitu��e en conf��d��ration g��n��rale de Pologne, a nomm�� le prince Adam Czartorinski son pr��sident. Ce prince, ag�� de quatre-vingts ans, a ��t��, il y a cinquante ans, mar��chal d'une di��te de Pologne. Le premier acte de la conf��d��ration a ��t�� de d��clarer le royaume de Pologne r��tabli.
Une d��putation de la conf��d��ration a ��t�� pr��sent��e �� l'empereur �� Wilna, et a soumis �� son approbation et �� sa protection l'acte de conf��d��ration.

R��ponse de l'empereur au discours de M. le comte palatin Wibicki, pr��sident de la d��putation de la conf��d��ration g��n��rale de Pologne.
MM. les d��put��s de la conf��d��ration de Pologne, J'ai entendu avec int��r��t ce que vous venez de me dire. Polonais; je penserais et j'agirais comme vous; j'aurais vol�� comme vous dans l'assembl��e de Varsovie: l'amour de la patrie est la premi��re vertu de l'homme civilis��.
Dans ma position, j'ai bien des int��r��ts �� concilier et bien des devoirs �� remplir. Si j'eusse r��gn�� lors du premier, du second ou du troisi��me partage de la Pologne, j'aurais arm�� tout mon peuple pour vous soutenir. Aussit?t que la victoire m'a permis de restituer vos anciennes lois �� votre capitale et �� une partie de vos provinces, je l'ai fait avec empressement, sans toutefois prolonger une guerre qui e?t fait couler encore le sang de mes sujets.
J'aime votre nation: depuis seize ans, j'ai vu vos soldats �� mes c?t��s, sur les champs d'Italie, comme sur ceux d'Espagne.
J'applaudis �� tout ce que vous avez fait: j'autorise les efforts que vous voulez faire; tout ce qui d��pendra de moi pour seconder vos r��solutions, je le ferai.
Si vos efforts sont unanimes, vous pouvez concevoir l'espoir de r��duire vos ennemis �� reconna?tre vos droits; mais, dans ces contr��es si ��loign��es et si ��tendues, c'est surtout sur l'unanimit�� des efforts de la population qui les couvre, que vous devez fonder vos esp��rances de succ��s.
Je vous ai tenu le m��me langage lors de ma premi��re apparition en Pologne; je dois ajouter ici que j'ai garanti �� l'empereur d'Autriche l'int��grit�� de ses ��tats, et que je ne saurais autoriser aucune manoeuvre ni aucun mouvement qui tendrait �� le troubler dans la paisible possession de ce qui lui reste des provinces polonaises. Que la Lithuanie, la Samogitie, Witepsek, Polotzi, Mohilow, la Volhynie, l'Ukraine, la Podolie, soient anim��es du m��me esprit que j'ai vu dans la grande Pologne, et la providence couronnera par le succ��s, la saintet�� de votre cause; elle r��compensera ce d��vouement �� votre patrie, qui vous a rendus si int��ressans, et vous a acquis tant de droits �� mon estime et �� ma protection, sur laquelle vous devez compter dans toutes les circonstances.

Glonboko��, le 22 juillet 1812.
Huiti��me bulletin de la grande arm��e.
Le corps du prince Bagration est compos�� de quatre divisions d'infanterie, fortes de vingt-deux �� vingt-quatre mille hommes; des cosaques de Platow, formant six mille chevaux, et de quatre �� cinq mille hommes de cavalerie. Deux divisions de son corps (la neuvi��me et la onzi��me) voulaient le rejoindre par Pinsk; elles ont ��t�� intercept��es et oblig��es de rentrer en Volhoynie.
Le 14, le g��n��ral Latour-Maubourg, qui suivait l'arri��re-garde de Bagration, ��tait �� Romanow. Le 16, le prince Poniatowski y avait son quartier-g��n��ral.
Dans l'affaire du 10, qui a eu lieu a Romanow, le g��n��ral Rozniecki, commandant la cavalerie l��g��re du quatri��me corps de cavalerie, a perdu six cents hommes tu��s ou bless��s, ou faits prisonniers. On n'a �� regretter aucun officier sup��rieur. Le g��n��ral Rozniecki assure que l'on a reconnu sur le champ de bataille, les corps du g��n��ral de division russe comte Pahlen, des colonels russes Adrianow et Jesowayski.
Le prince de Schwartzemberg avait, le 13, son quartier-g��n��ral �� Prazana. Il avait fait occuper, le 11 et le 12, la position importante de Pinsk, par un d��tachement, qui a pris quelques hommes et des magasins assez consid��rables. Douze houlans autrichiens ont charg�� quarante-six cosaques, les ont poursuivis pendant plusieurs lieues, et en ont pris six. Le prince de Schwartzemberg marche sur Minsk.
Le g��n��ral Reynier est revenu, le 19, �� Slonim, pour garantir le duch�� de Varsovie d'une incursion, et observer les deux divisions ennemies rentr��es en Volhynie.
Le 12, le g��n��ral baron Pajol, ��tant �� Jghoumen, a envoy�� le capitaine Vaudois, avec cinquante chevaux, �� Khaloui. Ce d��tachement a pris l�� un parc de deux cents voitures du corps de Bagration, a fait prisonniers six officiers, deux canonniers, trois cents hommes du train, et a pris huit cents beaux chevaux d'artillerie. Le capitaine Vaudois, se trouvant ��loign�� de quinze lieues de l'arm��e, n'a pas jug�� pouvoir amener ce convoi, et l'a br?l��; il a amen�� les chevaux harnach��s et les hommes.
Le prince d'Eckm��hl ��tait le 15 �� Jghoumen; le g��n��ral Pajol ��tait ��
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