premiers jours de juillet de Wolkowisk, pour se diriger sur Wilna, a ��t�� intercept�� dans sa route. Il est retourn�� sur ses pas pour gagner Minsk; pr��venu par le prince d'Eckm��hl, il a chang�� de direction, a renonc�� �� se porter sur la Dwina, et se porte sur le Borysth��ne par Bobruisk, en traversant les marais de la B��r��sina.
Le mar��chal prince d'Eckm��hl est entr�� le 8 �� Minsk, Il y a trouv�� des magasins consid��rables en farine, en avoine, en effets d'habillement, etc. Bagration ��tait d��j�� arriv�� �� Novoi-Sworgiew; se voyant pr��venu, il envoya l'ordre de br?ler les magasins; mais le prince d'Eckm��hl ne lui en a pas donn�� le temps.
Le roi de Westphalie ��tait le 9 �� Nowogrodek; le g��n��ral Reynier, �� Slonim. Des magasins, des voitures de bagages, des pharmacies, des hommes isol��s ou coup��s tombent �� chaque moment dans nos mains. Les divisions russes errent dans ces contr��es sans directions pr��vues, poursuivies partout, perdant leurs bagages, br?lant leurs magasins, d��truisant leur artillerie, et laissant leurs places sans d��fense.
Le g��n��ral baron de Colbert a pris �� Vileika un magasin de trois mille quintaux de farine, de cent mille rations de biscuit, etc. Il a trouv�� aussi �� Vileika une caisse de vingt mille francs en monnaie de cuivre.
Tous ces avantages ne co?tent presque aucun homme �� l'arm��e fran?aise: depuis que la campagne est ouverte, on compte �� peine, dans tous les corps r��unis, trente hommes tu��s, une centaine de bless��s et dix prisonniers, tandis que nous avons d��j�� deux mille �� deux mille cinq cents prisonniers russes.
Le prince de Schwartzenberg a pass�� le Bug �� Droghitschin, a poursuivi l'ennemi dans ses diff��rentes directions, et s'est empar�� de plusieurs voitures de bagages. Le prince de Schwartzenberg se loue de l'accueil qu'il re?oit des habitans, et de l'esprit de patriotisme qui anime ces contr��es.
Ainsi dix jours apr��s l'ouverture de la campagne, nos avant-postes sont sur la Dwina. Presque toute la Lithuanie, ayant quatre millions d'hommes de population, est conquise. Les mouvemens de guerre ont commenc�� au passage de la Vistule. Les projets de l'empereur ��taient d��s-lors d��masqu��s, et il n'y avait pas de temps �� perdre pour leur ex��cution. Aussi l'arm��e a-t-elle fait de fortes marches depuis le passage de ce fleuve, pour se porter par des manoeuvres sur la Dwina, car il y a plus loin de la Vistule �� la Dwina, que de la Dwina �� Moscou et a P��tersbourg.
Les Russes paraissent se concentrer sur Dunabourg; ils annoncent le projet de nous attendre et de nous livrer bataille avant de rentrer dans leurs anciennes provinces, apr��s avoir abandonn�� sans combat la Pologne, comme s'ils ��taient press��s par la justice, et qu'ils voulussent restituer un pays mal acquis, puisqu'il ne l'a ��t�� ni par les trait��s, ni par le droit de conqu��te.
La chaleur continue �� ��tre tr��s-forte.
Le peuple de Pologne s'��meut de tous c?t��s. L'aigle blanche est arbor��e partout. Pr��tres, nobles, paysans, femmes, tous demandent l'ind��pendance de leur nation. Les paysans sont extr��mement jaloux du bonheur des paysans du grand-duch��, qui sont libres; car, quoi qu'on dise, la libert�� est regard��e par les Lithuaniens comme le premier des biens. Les paysans s'expriment avec une vivacit�� d'��locution qui ne semble pas devoir appartenir aux climats du nord, et tous embrassent avec transport l'esp��rance que la fin de la lutte sera le r��tablissement de leur libert��. Les paysans du grand-duch�� ont gagn�� �� la libert��, non qu'ils soient plus riches, mais que les propri��taires sont oblig��s d'��tre mod��r��s, justes et humains, parce qu'autrement les paysans quitteront leurs terres pour chercher de meilleurs propri��taires. Ainsi le noble ne perd rien; il est seulement oblig�� d'��tre juste, et le paysan gagne beaucoup. ?'a d? ��tre une douce jouissance pour le coeur de l'empereur, que d'��tre t��moin, en traversant le grand-duch��, des transports de joie et de reconnaissance qu'excite le bienfait de la libert�� accord��e �� quatre millions d'hommes.
Six r��gimens d'infanterie de nouvelle lev��e viennent d'��tre d��cr��t��s en Lithuanie, et quatre r��gimens de cavalerie viennent d'��tre offerts par la noblesse.
Wilna, le 16 juillet 1812.
Septi��me bulletin de la grande arm��e.
S.M. fait ��lever sur la rive droite de la Vilia un camp retranch�� ferm�� par des redoutes, et fait construire une citadelle sur la montagne o�� ��tait l'ancien palais des Jagellons. On travaille �� ��tablir deux ponts de pilotis sur la Vilia. Trois ponts de radeaux existent d��j�� sur cette rivi��re.
Le 8, l'empereur a pass�� la revue d'une partie de sa garde, compos��e des divisions Laborde et Roguet, que commande le mar��chal duc de Tr��vise, et de la vieille garde, que commande le mar��chal duc de Dantzick, sur l'emplacement du camp retranch��. La belle tenue de ces troupes a excit�� l'admiration g��n��rale.
Le 4, le mar��chal duc de Tarente fit partir de son quartier-g��n��ral de Rossiena, capitale de la Samogitie, l'une des plus belles et des plus
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