Micah Clarke - Tome II
The Project Gutenberg EBook of Micah Clarke - Tome II, by Arthur Conan Doyle This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org
Title: Micah Clarke - Tome II Le Capitaine Micah Clarke
Author: Arthur Conan Doyle
Translator: Albert Savine
Release Date: June 29, 2006 [EBook #18717]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK MICAH CLARKE - TOME II ***
Produced by Chuck Greif and www.ebooksgratuits.com
Arthur Conan Doyle
MICAH CLARKE
Tome II
LE CAPITAINE MICAH CLARKE
(1911)
Table des mati��res
I--Notre arriv��e �� Taunton. II--Le rassemblement sur la place du March��. III--Ma?tre Stephen Timewell, Maire de Taunton. IV--Une m��l��e nocturne. V--La Revue des Hommes de l'Ouest. VI--Un ��change de poign��es de mains entre moi et le Brandebourgeois. VII--Nouvelles re?ues de Havant. VIII--Le pi��ge tendu sur la route de Weston. IX--De la bienvenue qui m'accueille �� Badminton. X--Des choses ��tranges qui se passent dans le Donjon des Botelers. XI--La querelle au conseil.
I--Notre arriv��e �� Taunton.
Les ombres empourpr��es de soir s'��tendaient sur la campagne.
Le soleil s'��tait couch�� derri��re les lointaines hauteurs de Quantock et de Brendon quand la colonne d'infanterie, que formaient nos rudes paysans, traversa de son pas lourd Curry Revel, Wrantage et Hendale.
De tous les cottages situ��s sur le bord de la route, de toutes les fermes aux tuiles rouges, les paysans sortaient en foule sur notre passage, portant des cruches pleines de lait ou de bi��re, ��changeant des poign��es de mains avec nos rustauds, les pressant d'accepter des vivres ou des boissons.
Dans les petits villages, jeunes et vieux accouraient en bourdonnant, pour nous saluer, et poussaient des cris prolong��s et sonores en l'honneur du Roi Monmouth et de la Cause protestante.
Les gens, qui restaient �� la maison, ��taient presque tous des vieillards et des enfants, mais ?�� et l�� un jeune laboureur que l'h��sitation ou quelques devoirs avaient retenu, ��tait si enthousiasm�� de notre air martial, des troph��es visibles de notre victoire, qu'il s'emparait d'une arme et se joignait �� nos rangs.
L'engagement avait diminu�� notre nombre, mais il avait produit un grand effet moral et fait de notre cohue de paysans une v��ritable troupe de soldats.
L'autorit�� de Saxon, les phrases braves et apres o�� il distribuait l'��loge ou le blame, avaient produit plus encore.
Les hommes se disposaient en un certain ordre et marchaient d'un pas alerte en corps compact.
Le vieux soldat et moi, nous chevauchions en t��te de la colonne, Master Pettigrue cheminant toujours �� pied entre nous.
Puis, venait la charrette charg��e de nos morts.
Nous les emportions avec nous pour leur assurer une s��pulture d��cente.
Ensuite marchaient une quarantaine d'hommes arm��s de faux et de faucilles, portant sur l'��paule leur arme primitive et pr��c��dant le chariot o�� se trouvaient nos bless��s.
Apr��s venait le gros de la troupe des paysans.
L'arri��re-garde ��tait compos��e de dix ou douze hommes sous les ordres de Lockarby et de Sir Gervas.
Ils montaient les chevaux captur��s et portaient les cuirasses, les ��p��es et les carabines des dragons.
Je remarquai que Saxon chevauchait la t��te tourn��e en arri��re et jetait de ce c?t�� des regards inquiets, qu'il s'arr��tait pr��s de toutes les saillies du terrain, pour s'assurer que nous n'avions personne sur nos talons pour nous poursuivre.
Ce fut seulement quand on eut parcouru bien des milles d'un trajet monotone, et quand le scintillement des lumi��res de Taunton put s'apercevoir au loin dans la vall��e, vers laquelle nous descendions, qu'il poussa un profond soupir de soulagement et d��clara qu'il nous croyait hors de tout danger.
--Je ne suis pas enclin �� m'effrayer pour peu de chose, fit-il remarquer, mais nous sommes embarrass��s de bless��s et de prisonniers, au point que Petrinus lui-m��me aurait ��t�� fort emp��ch�� de dire ce que nous aurions �� faire, dans le cas o�� la cavalerie nous rattraperait. Maintenant, Ma?tre Pettigrue, je puis fumer ma pipe tranquillement, sans dresser l'oreille au moindre grincement de roue, aux baillements d'un villageois en ga?t��.
--Alors m��me qu'on nous aurait poursuivis, dit le ministre d'un ton r��solu, tant que la main du Seigneur nous servira de bouclier, pourquoi les craindrions nous?
--Oui, oui, r��pondit Saxon impatient��, mais en certaines circonstances, c'est le diable qui a le dessus. Le peuple lui-m��me n'a-t-il pas ��t�� vaincu et emmen�� en captivit��? Qu'en pensez-vous, Clarke?
--Un engagement pareil, c'est assez pour une journ��e, fis-je remarquer. Par ma foi, si au lieu de charger, ils avaient continu�� �� faire feu de leurs carabines, il nous aurait fallu faire une sortie ou tomber sous les balles l�� o�� nous ��tions.
--C'est pour cette raison-l�� que j'ai interdit �� nos hommes arm��s de mousquets de riposter, dit Saxon. Leur silence a fait croire �� l'ennemi que nous n'avions �� nous tous qu'un ou deux pistolets. Aussi notre feu a ��t�� d'autant
Continue reading on your phone by scaning this QR Code
Tip: The current page has been bookmarked automatically. If you wish to continue reading later, just open the
Dertz Homepage, and click on the 'continue reading' link at the bottom of the page.