Life of Henry Reeve, vol 2 | Page 5

John Knox Laughton
[Footnote: Fleury, one of the
most faithful and attached of the Emperor's followers wrote in words
almost identical (Souvenirs, tom. i. p. 330): 'C'était par une série de
faits grandioses par des spectacles flattant l'orgueil et les instincts du
pays, que Napoleon III allait, pendant de longues années, non
seulement occuper, réjouir la France, mais encore fixer l'attention,

l'étonnement et bien souvent l'admiration du monde.'] who is stopped
by no scruples, might find it an excellent opportunity for bringing on a
personal war--if I may say so; for driving the Germans across the Alps
and naming himself the Dictator of Italy. It is true that no great material
advantage can result from it; but L. N. is sufficiently well acquainted
with France to know that the glitter of such a course would probably
content her. All this would be easy to understand if Maria Theresa
reigned at Vienna, Frederic at Berlin, and Mme. de Pompadour at
Versailles; in a word, if we were in the eighteenth instead of the
nineteenth century. But being, as we are, in the nineteenth century, the
designs which are ascribed to the Emperor are to be condemned as in
the highest degree treasonable to humanity and to France. Kings can no
longer claim to be guided only by their personal interests and passions;
and now--when it is agreed that England cannot remain neutral in a war
between France and a great Continental Power; when it is admitted that
a Continental war, however short, would surely awaken the hatred of
all princes and all neighbouring people, and would end in a coalition
against France--now, I say, to plunge into such an adventure would be
not only the most silly, but the most wicked thing which a Frenchman
could do.
La longueur un peu désordonnée de cette lettre, mon cher ami, vous
prouvera mieux que tout ce que je pourrais dire les progrès de ma santé.
Je vais écrire à Mme Grote. Rappelez-nous, je vous prie, tout
particulièrement au souvenir de Lady Theresa et de Sir C. Lewis.
J'espère que Lord Hatherton ne m'a pas oublié. Mille et mille amitiés à
tous les Senior. Je n'ai pas besoin d'en dire autant pour Mme et Mile
Reeve. Tout à vous de coeur, A. T.
Reeve replied immediately:--
_62 Rutland Gate, 1 mars_.--Votre lettre me fait le plus sensible plaisir.
Les nouvelles indirectes de votre santé qui me sont parvenues de temps
en temps m'avaient excessivement préoccupé. J'ai su que le mois de
janvier avait été mauvais, et quoique j'eusse bien des fois l'envie de
prendre la plume, elle m'est tombée des mains lorsque j'ai réfléchi que
j'ignorais malheureusement dans quel état de corps et d'esprit ma lettre

pourrait vous trouver. Pendant tout l'hiver j'ai reçu par lettre et de
bouche une infinité de demandes sur votre état. Vous ne sauriez croire à
quel point tous vos amis d'Angleterre, qui sont encore plus nombreux
que ceux dont vous avez une connaissance personnelle, m'ont témoigné
pour vous d'intérêt, de considération et d'affection. Aussi votre
convalescence est une bonne nouvelle pour nous tous--les Lewis, les
Hatherton, les Grote, Knight-Bruce et tant d'autres. Je me permets
cependant de dire que le sentiment que j'ai eu toutes les fois que je me
suis transporté par la pensée à votre chambre de malade est bien
autrement profond. Mon amitié pour vous est une des affections les
plus vives qu'il m'ait été donné de conserver. Je n'ai rien de plus cher.
Et l'idée que vous souffriez tant de mal, sans qu'il me fût possible de
vous offrir le moindre soulagement, m'à été extremement pénible. Pour
un malade la lecture de mes 'Catacombes' ne me paraît pas
excessivement gai, mais je reconnais là votre aimable souvenir de
l'auteur. Bref, vous êtes en convalescence. Le soleil printanier, même
dans nos climats, luit d'un éclat extraordinaire. Déjà au mois de février
les arbustes poussaient des feuilles. Dieu veuille que cette douce
chaleur de l'année vous rende bientôt à la santé et à la Normandie.
There is no doubt that the state of public affairs is more serious than it
has been since 1851. [Footnote: _Sc._ in France, before the _Coup
d'état_.] The meaning of what has lately been going on in public, and of
the secret plots which have been hatching for a long time, is very clear.
As to France, I say nothing; for, after all, she has the chances of success,
which will smooth away many apparent difficulties. But the peace of
Europe depends on Germany and on England. Shall we succeed in
maintaining it? The attitude of England is, I think, good. Without any
hostile demonstration, she has shown very clearly that she will be no
party to any breach of the treaties. Lord Cowley's mission to Vienna
has been arranged between him and the Emperor, but
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