Le mystère de la chambre jaune
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Title: Le mystère de la chambre jaune
Author: Gaston Leroux
Release Date: October 16, 2004 [EBook #13765]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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CHAMBRE JAUNE ***
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Gaston Leroux
LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE
(1907)
Table des matières
I Où l’on commence à ne pas comprendre II Où apparaît pour la première fois Joseph
Rouletabille III «Un homme a passé comme une ombre à travers les volets» IV «Au sein
d’une nature sauvage» V Où Joseph Rouletabille adresse à M. Robert Darzac une phrase
qui produit son petit effet VI Au fond de la chênaie VII Où Rouletabille part en
expédition sous le lit VIII Le juge d’instruction interroge Mlle Stangerson IX Reporter et
policier X «Maintenant, il va falloir manger du saignant» XI Où Frédéric Larsan explique
comment l’assassin a pu sortir de la Chambre Jaune. XII La canne de Frédéric Larsan
XIII «Le presbytère n’a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat» XIV
«J’attends l’assassin, ce soir» XV Traquenard XVI Étrange phénomène de dissociation de
la matière XVII La galerie inexplicable XVIII Rouletabille a dessiné un cercle entre les
deux bosses de son front XIX Rouletabille m’offre à déjeuner à l’auberge du «Donjon»
XX Un geste de Mlle Stangerson XXI À l’affût XXII Le cadavre incroyable XXIII La
double piste XXIV Rouletabille connaît les deux moitiés de l’assassin XXV Rouletabille
part en voyage XXVI Où Joseph Rouletabille est impatiemment attendu XXVII Où
Joseph Rouletabille apparaît dans toute sa gloire XXVIII Où il est prouvé qu’on ne pense
pas toujours à tout XXIX Le mystère de Mlle Stangerson
I Où l’on commence à ne pas comprendre
Ce n’est pas sans une certaine émotion que je commence à raconter ici les aventures
extraordinaires de Joseph Rouletabille. Celui- ci, jusqu’à ce jour, s’y était si formellement
opposé que j’avais fini par désespérer de ne publier jamais l’histoire policière la plus
curieuse de ces quinze dernières années.
J’imagine même que le public n’aurait jamais connu toute la vérité sur la prodigieuse
affaire dite de la «Chambre Jaune», génératrice de tant de mystérieux et cruels et
sensationnels drames, et à laquelle mon ami fut si intimement mêlé, si, à propos de la
nomination récente de l’illustre Stangerson au grade de grand- croix de la Légion
d’honneur, un journal du soir, dans un article misérable d’ignorance ou d’audacieuse
perfidie, n’avait ressuscité une terrible aventure que Joseph Rouletabille eût voulu savoir,
me disait-il, oubliée pour toujours.
La «Chambre Jaune»! Qui donc se souvenait de cette affaire qui fit couler tant d’encre, il
y a une quinzaine d’années? On oublie si vite à Paris.
N’a-t-on pas oublié le nom même du procès de Nayves et la tragique histoire de la mort
du petit Menaldo? Et cependant l’attention publique était à cette époque si tendue vers les
débats, qu’une crise ministérielle, qui éclata sur ces entrefaites, passa complètement
inaperçue. Or, le procès de la «Chambre Jaune», qui précéda l’affaire de Nayves de
quelques années, eut plus de retentissement encore. Le monde entier fut penché pendant
des mois sur ce problème obscur, -- le plus obscur à ma connaissance qui ait jamais été
proposé à la perspicacité de notre police, qui ait jamais été posé à la conscience de nos
juges. La solution de ce problème affolant, chacun la chercha. Ce fut comme un
dramatique rébus sur lequel s’acharnèrent la vieille Europe et la jeune Amérique. C’est
qu’en vérité -- il m’est permis de le dire «puisqu’il ne saurait y avoir en tout ceci aucun
amour-propre d’auteur» et que je ne fais que transcrire des faits sur lesquels une
documentation exceptionnelle me permet d’apporter une lumière nouvelle -- c’est qu’en
vérité, je ne sache pas que, dans le domaine de la réalité ou de l’imagination, même chez
l’auteur du _double assassinat, rue morgue_, même dans les inventions des sous-Edgar
Poe et des truculents Conan-Doyle, on puisse retenir quelque chose de comparable,
QUANT AU MYSTÈRE, «au naturel mystère de la Chambre Jaune».
Ce que personne ne put découvrir, le jeune Joseph Rouletabille, âgé de dix-huit ans, alors
petit reporter dans un grand journal, le trouva! Mais, lorsqu’en cour d’assises il apporta la
clef de toute l’affaire, il ne dit pas toute la vérité. Il n’en laissa apparaître que ce qu’il
fallait pour expliquer l’inexplicable et pour faire acquitter un innocent. Les raisons qu’il
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