Itinerary of Provence and the Rhone | Page 3

John Ceiriog Hughes
only thing during the stage which remains on my recollection, is an obelisk inscribed, "Dieu, le Roi, et les dames;" a melange perhaps compounded in compliment to Louis XV. who greatly improved a part of this road, which was once nearly impassable. Corbeil, a neat flourishing town within half a mile of Essonne, and possessing large cotton manufactories, derives some interest from the celebrated siege it sustained during the war of the league. Two miles beyond Essonne we remarked, at a short distance to the right, Chateau Moncey, once the seat of the gay and brilliant Duke de Villeroi and his descendants; and on a hill to the left, Chateau Coudray, the former residence of the Prince de Chalot. Both the possessors of these estates were guillotined during the reign of terror, and their places are filled by Marechal Jourdan, and some nouveau riche, whose very name the peasants seemed never to have heard, or to have forgotten from want of interest.
We found the H?tel de la Ville de Lyon at Fontainebleau a good inn, and fair in its charges. The old palace, though not intrinsically worth a visit in point of architecture, yet conveys one of those "sermons in stones," in which the Fauxbourg de St. Germain so much abounds; and presents also more pleasing recollections of Louis Quatorze (a prince possessing many of the good points of the bon Henri) than the bombastic personification of him as Jupiter Tonans, in the palace of Versailles, which is on a par as a painting with Tom Thumb as a tragedy.
April 27.--To Fossard, eighteen miles: the first six through the forest, just sufficiently sylvan to suffer by a comparison with that of Windsor. At the end of two more miles we crossed the valley, in which is situated the town of Moret, to which is attached a history equally curious, as Anquetil observes, with that of the Iron Mask. The following is the extract from the Duke de St. Simon's Memoirs, which he introduces as relative to it.
"Il y avoit �� Moret, petite ville aupr��s de Fontainebleau, un petit couvent, o�� ��toit profess�� une Mauresse inconnue, et qu'on ne montroit a personne. Bontemps, Gouverneur de Versailles, par qui passoient les choses du secr��t domestique du roi, l'y avoit mise toute jeune, avoit pay�� une dot assez considerable, et continuoit �� lui payer une grosse pension tous les ans. Il avoit attention qu'elle e?t son necessaire, que tout ce qu'elle pouvoit desirer en agr��mens et douceurs, et qui peut passer pour abondance pour une religieuse, lui fut fourni. La reine y alloit souvent de Fontainebleau, et prenoit grand soin du bien-��tre du couvent; et Mad. de Maintenon apr��s elle. Ni l'une ni l'autre ne prenoit de cette Mauresse un soin direct, et qui peut se remarquer. Elles ne la voyoient m��me toutes les fois qu'elles alloient au couvent, mais elles s'informoient curieusement de sa sant��, de sa conduite, et de celle de la superieure �� son egard. Quoiqu'il n'y e?t dans cette maison personne d'un nom connu, Monseigneur (le Dauphin) y a ��t�� quelquefois; les princes, ses enfans, aussi; et tous demandoient et voyoient la Mauresse. Elle ��toit dans un couvent avec plus de consideration que les autres, et se prevaloit fort des soins qu'on prenoit d'elle, et du myst��re qu'on en faisoit. Quoiqu'elle ve?ut tr��s-religieusement, on s'appercevoit bien que sa vocation avoit ��t�� aid��e. Il lui echappoit une fois, entendant Monseigneur chasser dans le for��t, de dire negligemment, 'c'est mon fr��re qui chasse.' On dit qu'elle avoit quelquefois des hauteurs, que sur les plaintes de la superieure, Mad. de Maintenon alla un jour expr��s pour tacher de lui inculquer des sentimens plus conformes a l'humilit�� religieuse; que lui ayant voulu insinuer qu'elle n'��toit pas ce qu'elle croyoit, elle lui repondit, 'Si cela n'��toit pas, Madame, vous ne prendriez pas la peine de venir me le dire!' Ces indices ont fait conjectures qu'elle ��toit fille du roi et de la reine, et que sa couleur l'avoit fait sequestrer, en publiant que la reine avoit fait une fausse couche."
In addition to this extract, Anquetil adds, "En effet, la fantaisie de garder devant ses yeux une naine monstreuse (her favourite negress mentioned previously), peut faire conjecturer que Marie Ther��se n'aura pas ��t�� assez exacte �� detourner ses regards d'objets qu'une femme prudente doit s'interdire; qu'elle les aura fix��s sur les negres que le progr��s du commerce maritime commen?oit de rendre communs en France; et que de l�� sera venue la couleur de cette infortun��e, qu'il aura fallu cacher dans un clo?tre. Cette Mauresse et l'homme au masque de fer sont les deux myst��res du regne de Louis XIV. Le redacteur des Memoires de St. Simon dit qu'elle est morte �� Moret en 1732, et que son portrait ��toit encore en 1779 dans le cabinet
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