sens que j'attache à ces expressions: Les circonstances influent sur la forme et l'organisation des animaux, c'est-à-dire qu'en devenant très différentes elles changent avec le temps et cette forme et l'organisation elle-même par des modifications proportionnées.
'Assurément si l'on prenait ces expressions à la lettre, on m'attribuerait une erreur; car quelles que puissent être les circonstances elles n'opèrent directement sur la forme et sur l'organisation des animaux aucune modification quelconque. Mais de grands changements dans les circonstances amènent pour les animaux de grands changements dans leurs besoins et de pareils changements dans les besoins en amènent nécessairement dans les actions. Or, si les nouveaux besoins deviennent constants ou très durables, les animaux prennent alors de nouvelles habitudes qui sont aussi durables que les besoins qui les ont fait na?tre. Il en sera résulté l'emploi de telle partie par préférence à celui de telle autre, et dans certains cas le défaut total d'emploi de telle partie qui est devenue inutile.'
The supposed effect of these changes of habit is definitely stated in the form of two 'laws':--
PREMIèRE LOI
'Dans tout animal qui n'a point dépassé le terme de ses développements l'emploi plus fréquent et soutenu d'un organe quelconque, fortifie peu à peu cet organe, le développe, l'agrandit et lui donne une puissance proportionée à la durée de cet emploi; tandis que le défaut constant d'usage de tel organe Paffaiblit insensiblement, le détériore, diminue progressivement ses facultés, et finit par le faire dispara?tre.
DEUXIèME LOI
'Tout ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus par l'influence des circonstances ou leur race se trouve depuis longtemps exposée, et par conséquent, par l'influence de l'emploi prédominant de tel organe, ou par celle d'un défaut constant d'usage de telle partie, elle le conserve par la génération aux nouveaux individus qui en proviennent, pourvu que les changements acquis soient communs aux deux sexes, ou à ceux qui ont produits ces nouveaux individus.'
It will be seen that this last condition excludes the question of the origin of organs or characters confined to one sex, or secondary sexual characters. With regard to the expression 'emploi de telle partie,' the explanation which Lamarck gives of the evolution of horns and antlers is curious. He does not attempt to show how the use or employment of the head leads to the development of these outgrowths of bone and epidermic horn, but attributes their development in stags and bulls to an 'interior sentiment in their fits of anger, which directs the fluids more strongly towards that part of their head.'
Lamarck's actual words (_Phil. Zool.,_ edit. 1873, p. 254) are: 'Dans leurs accès de colière qui sont fréquents surtout entre les males, leur sentiment intérieurs par ses efforts dirige plus fortement les fluides vers cette partie de leur tete, et il s'y fait une secrétion de matière cornée dans les uns (_Bovidae_) et de matière osseuse mélangée de matière cornée dans les autres (_Cervidae_), qui donne lieu à des protubérances solides: de là l'origine des cornes, et des bois, dont la plupart de ces animaux ont la tête armée.'
Darwin, on the other hand, definitely set before himself the problem of the origin of species, which the majority of naturalists, in spite of Lamarck and his predecessor Buffon, regarded as permanent and essentially immutable types established by the Creator at the beginning of the world. This principle of the persistence and fundamentally unchangeable nature of species was regarded as an article of religion, following necessarily from the divine inspiration of the Bible. This theological aspect of the subject is sufficiently curious when we consider it in relation to the history of biological knowledge, for Linnaeus at the beginning of the eighteenth century was the first naturalist who made a systematic attempt to define and classify the species of the whole organic world, and there are few species of which the limits and definition have not been altered since his time. In fact, at the present time there are very numerous groups, both in animals and plants, on the species of which scarcely any two experts are agreed.
In many cases a Linnaean species has been split up till it became, first, a genus, then a family, and, in some cases, an order. What one naturalist considers a species is considered by another a genus containing several species, and, vice versa, the species of one authority is described as merely a variety by another. The older naturalists might have said with truth: we do not know what the species are, but we are quite certain that whatever they are they have never undergone any change in their distinguishing characters. At the same time we know that whether we call related forms varieties or species or genera in different cases, we find, whatever organisms we study, whether plants or animals, definite types distinguished by special characters of form,
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