plus forts go?ts,
Puis pourl��chant le p��rin��e?Et les couilles d'un mode lent,?Au long du chibre contourn��e?S'arr��te �� la base du gland.
Elle y puise aprement en qu��te?Du nanan qu'elle mourrait pour,?_Sive_, la cr��me de qu��quette?Caill��e aux ��clisses d'amour
Ensuite, apr��s la politesse?Traditionnelle au m��at?Rentre dans la bouche o�� s'empresse?De la suivre le vit b��at,
D��bordant de foutre qu'avale?Ce moi confit en onction?Parmi l'extase sans rivale?De cette b��n��diction!
1891.
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IX
Il est mauvais coucheur et ce m'est une joie?De le bien sentir, lorsqu'il est la fi��re proie?Et le fort commensal du meilleur des sommeils?Sans fausses couches--nul besoin? et sans r��veils,?Si pr��s, si pr��s de moi que je crois qu'il me baise,[1]?En quelque sorte, avec son gros v?t que je sens?Dans mes cuisses et sur mon ventre fr��missants?Si nous nous trouvons face �� face, et s'il se tourne?De l'autre c?t��, tel qu'un bon pain qu'on enfourne?Son cul d��licieusement r��veur ou non,?Soudain, mutin, malin, hutin, putain, son nom?De Dieu de cul, d'ailleurs choy��, m'entre en le ventre,
Provocateur et me rend bandeur comme un { chantre,
{ diantre,?Ou si je lui tourne semble vouloir?M'enculer ou, si dos �� dos, son nonchaloir?Brutal et gentil colle �� mes fesses ses fesses,?Et mon vit de bonheur, tu mouilles, puis t'affaisses?Et rebande et remouille,--infini dans cet us.
Heureux moi? _Totus in benigno positus:_
1891.
[Note 1: Variante.--Si pr��s de moi, comme agressif et soufflant d'aise.]
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X
Autant certes la femme gagne?�� faire l'amour en chemise,?Autant alors cette compagne?Est-elle seulement de mise
�� la condition expresse?D'un voile, court, d��lin��ant?Cuisse et mollet, t��ton et fesse?Et leur truc un peu trop g��ant.
Ne s'��cartant de sorte nette,?Qu'en faveur du con, seul divin,?Pour le coup et pour la minette,?Et tout le reste, en elle est vain
�� bien consid��rer les choses,?Ce manque de proportions,?Ces effets trop blancs et trop roses...?Faudrait que nous en convinssions,
Autant le jeune homme profite?Dans l'int��r��t de sa beaut��,?Pr��tre d'��ros ou n��ophyte?D'aimer en toute nudit��.
Admirons cette chair splendide,?Comme intelligente, vibrant,?Intr��pide et comme timide?Et, par un privil��ge grand
Sur toute chair, la f��minine?Et la bestiale--vrai beau!--?Cette grace qui fascine?D'��tre multiple sous la peau
Jeu des muscles et du squelette,?Pulpe ferme, souple tissu,?Elle interpr��te, elle compl��te?Tout sentiment soudain con?u.
Elle se bande en la col��re,?Et raide et molle tour �� tour,?Souci de se plaire et de plaire,?Se tend et d��tend dans l'amour.
Et quand la mort la frappera?Cette chair qui me fut un dieu,?Comme auguste, elle fixera?Ses ��l��ments, en marbre bleu!
1891.
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XI
M��me quand tu ne bandes pas,?Ta queue encor fait mes d��lices?Qui pend, blanc d'or entre tes cuisses,?Sur tes roustons, sombres appas.
--Couilles de mon amant, soeurs fi��res?�� la riche peau de chagrin?D'un brun et rose et purpurin,?Couilles farceuses et guerri��res,
Et dont la gauche balle un peu,?Tout petit peu plus que l'autre?D'un air roublard et bon ap?tre?�� quelles donc fins, nom de Dieu?--
Elle est dodue, ta qu��quette?Et velout��e, du pubis?Au pr��puce fermant le pis,?Aux trois quarts d'une rose cr��te.
Elle se renfle un brin au bout?Et dessine sous la peau douce?Le gland gros comme un demi-pouce?Montrant ses l��vres justes au bout.
Apr��s que je l'aurai bais��e?En tout amour reconnaissant,?Laisse ma main la caressant,?La saisir d'une prise os��e,
Pour soudain la d��calotter,?En sorte que, violet tendre,?Le gland joyeux, sans plus attendre,?Splendidement vient ��clater;
Et puis elle, en bonne bougresse?Acc��l��re le mouvement?Et Jean-nu-t��te en un moment?De se remettre �� la redresse.
Tu bandes! c'est ce que voulaient?Ma bouche et mon { cul!
{ con... choisis, ma?tre.?Une simple douce, peut-��tre??C'est ce que mes dix doigts voulaient.
Cependant le vit, mon idole,?Tend pour le rite et pour le cul--?Te, �� mes mains, ma bouche et mon cul?Sa forme adorable d'idole.
1891.
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Cette pi��ce copi��e en double par l'auteur pour en titre: ?Interludes? fragment d'un livre intitul��: ?Hommes?, d��chir�� en manuscrit par l'auteur, avec cette variante au deuxi��me vers de l'avant-derni��re strophe.
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XII
Dans ce caf�� bond�� d'imb��ciles, nous deux?Seuls nous repr��sentions le soi-disant hideux?Vice d'��tre ?pour homme? et sans qu'ils s'en doutassent?Nous encagnions ces cons avec leur air bonasse,?Leurs normales amours et leur morale en toc,?Cependant que, branl��s et de taille et d'estoc,?�� tire-larigot, �� gogo, par principes?Toutefois, voil��s par les flocons de nos pipes,?(Comme autrefois H��ro copulait avec Zeus),?Nos vits tels que des nez joyeux et Karrogheus?Qu'eussent mouch��s nos mains d'un geste d��lectable,?Eternuaient des jets de foutre sous la table.
1891.
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XIII
DIZAIN ING��NU
O souvenir d'enfance et le lait nourricier?Et ? l'adolescence et son essor princier!?Quand j'��tais tout petit gar?on j'avais coutume?Pour ��voquer la Femme et bercer l'amertume?De n'avoir qu'une queue imperceptible bout?D��risoire, pr��puce immense sous quoi bout?Tout le sperme �� venir, ? terreur s��bac��e,?De me branler avec cette bonne pens��e?D'une bonne d'enfant �� motte de velours.
Depuis je d��calotte et me branle toujours!
1890.
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LE SONNET DU TROU DU CUL
Par ARTHUR RIMBAUD et PAUL VERLAINE
En forme de parodie d'un volume d'Albert M��rat, intitul�� _l'Idole_, o�� sont d��taill��es toutes les beaut��s d'une dame: Sonnet du front, sonnet des yeux, sonnet des fesses, sonnet du..... dernier sonnet.
===Paul Verlaine Fecit===
Obscur et fronc�� comme un oeillet violet?Il respire, humblement tapi parmi la mousse?Humide encor d'amour qui suit la pente
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